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1929.... le deuxième exploit devant le Stade Français.

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1929.... le deuxième exploit devant le Stade Français. Empty 1929.... le deuxième exploit devant le Stade Français.

Message par Wil Fer Mar 26 Aoû - 19:17

"En mémoire de ceux qui ont fait la légende de PIQUESSARY et qui défendirent fièrement le maillot noir…."



Le Boucau Stade eu l’honneur, durant la saison 1928/29, d’être dans la même poule, en première division, que Bègles, Béziers, Saint Girons et le Stade Français surnommé à l’époque « l’Académie du rugby ».

Ce club avait tenu le haut du pavé du rugby Français avant la 1ère guerre mondiale :
Champion de France à 8 reprises (1893, 94, 95, 97, 98 & 1901, 1903, 1908) et 7 fois finalistes (1892, 96, 99 & 1904, 05, 06, 07).
Ainsi de 1892 à 1899 et de 1903 à 1908, ce club fut de toutes les finales.
Depuis, il était rentré dans les rang, même si en 1926 (1/4 finaliste) il avait semblé retrouver de sa superbe.
Aussi, en 1927, il fut de nouveau finaliste du Championnat de France (battu par le Stade Toulousain 19 à 9).

Le Stade Français de cette saison 1928/29 pouvait compter sur 8 internationaux dont la majorité (5) était des ¾ :
- Les 2 ailiers (Houdet & Jauréguy (celui qui en 1923 jouait à Toulouse)),
- Un centre (Caussarieu),
- Et la charnière (Verger (à l’ouverture) et le Boucalais Daudignon (à la mêlée)).
A cela il fallait ajouter le 2ème ligne Majerus et deux 3ème lignes (Piquiral (3ème ligne aile) et Branca (3ème ligne centre)).

Bref, cette équipe qui avait une ligne d’attaque sans comparaison (d’où son surnom de « l’Académie du rugby ») était le pendant du Stade Toulousain de 1923 mais à l’inverse (Toulouse et le Stade Français avaient 8 internationaux chacun mais 5 avants et trois ¾, pour le 1er et cinq ¾ et 3 avants pour le 2ème).

D’après les recherches de Monsieur Latapy René (grand supporter du BS qui réalisa de nombreux écrits sur l’histoire de notre club et sur les Forges de l’Adour), l’accueil du Stade Français se fit lors d’un bel après-midi d’hiver.
Comme, s’était souvent le cas à Piquessary, quand des grandes équipes se déplaçaient, le stade affichait complet grâce à une foule compacte qui venait du Sud des Landes et des environs proches (Biarritz, Bayonne).
On parla, à l’époque, de plus de 5 000 spectateurs.
Qu’ils soient montés, ou descendus, vers le plateau, ces spectateurs se pressèrent contre les barrières en ciment, qui remplacèrent la vétuste clôture de Gironde (c’est ainsi qu’on l’appelait).

Tous espéraient, attendaient une issue aussi belle que celle de la saison 1922/23.
Pourtant à l’époque ce souvenir semblait lointain.

En effet, l’équipe qui avait tenue tête à la « Vierge Rouge », avait perdue plusieurs éléments :
- Bédère & Dupuy à Agen ;
- Saldou & Duclaux à Bégles ;
- Domengine à Bayonne ;
- Lissayou & Réal à vienne.

Bref, en 6 ans : c’était la 2ème ligne et 2 joueurs de la 3ème ligne qui étaient partie.
A cela il fallait ajouter le talonneur, et les 2 ailiers, soit près de la moitié de l’équipe qui jouait sous d’autres couleurs dont plus des 2/3 du huit de devant !!!!!
En fait, le seul, qui eu l’honneur et la chance de participer à ces 2 aventures fut J.Forsans (3ème ligne), qui après être monté à Paris, pour faire du vélo, était redescendu au Pays.

Par contre, il faut souligner l’extraordinaire pépinière du Boucau-Stade qui permis, à 6 ans d’intervalle, de voir 2 équipes différentes jouer, dans un même club, au plus haut niveau en ayant été à plus de 93% renouvelées…..


Mais revenons aux écrits de Monsieur Latapy qui retracent cette journées si particulière : « Jamais de mémoire de Boucalais on avait vu autant de monde à Piquessary…..Une légère brise agitait les feuilles des chênes verts qui bordaient à 2 endroits le terrain dans un léger frémissement….. Le public était serré comme des sardines…… La joie de vivre était pour la grande partie du public, le trait dominant. Si au bout il y avait la victoire ce serait du délire. Les éternels inconditionnels ……y croyaient dur comme fer. Le murmure des spectateurs faisait penser au couvercle d’une immense marmite bougeant sous l’action de l’ébullition ».

Or, une première surprise attendait les nombreux spectateurs :
La présence dans les rangs du Stade Français d’Adolphe Jaureguy qui en 1923, suite au match dantesque entre le BS et le Stade Toulousain avait déclaré « jamais je ne reviendrai jouer au Boucau »…….
De nature pâle, Jauréguy était encore plus blanc que d’habitude en descendant du bus qui avait emmené les joueurs Parisiens de Bayonne (ils y étaient arrivés en train).
Aussi, très vite, comme ses camarades de jeu, il disparu dans les vestiaires de Pique.
Avait-il parlé à ses coéquipiers de la mésaventure advenue 6 ans auparavant ?
Les avaient-ils mis en garde contre la fierté des « gens » du Boucau ?
Leurs avaient-ils parlé de l’inconfort d’un stade, au drôle de nom, ayant un terrain sablonneux ?
Peut-être, mais il est certains que certaines images et certains plaquages devaient encore hanter les souvenirs de Jauréguy (voir dans « Souvenirs, Souvenirs…. » 1923 et la « Vierge Rouge »).

Les équipes entrèrent sur le terrain.
Une énorme ovation les accompagna les deux, puisque une partie du public, qui venait de l’extérieur, apporta une touche plus neutre à l’évènement.

Malgré cela, le vrai public Boucalais su se faire entendre et donner de la voix pour encourager, porter, sublimer ses « poulains » car ceux qui étaient sur le terrain « pelé » de Pique étaient leurs amis, leurs voisins, leurs collègues de travail (le plus souvent aux Forges).

L’arbitre donna un grand coup de sifflet et la partie débutât sous les encouragements des uns, l’observation des autres mais le souhait commun d’assister à un beau match de rugby et si possible à un exploit des « Forgerons ».

Côté Boucalais, excepté Joseph Duprat, qui avoisinait le quintal, ses coéquipiers du pack étaient plutôt sec.
Aussi, ils étaient mobiles mais surtout habitués à la composition sablonneuse de Piquessarry.
D’ailleurs, cette spécificité allait produire ses effets sur les organismes des Parisiens, dont Herzowitch, Polonais de naissance, qui pesait plus de 115 kilos…..

Partout il y avait du noir et les moindres attaquent se brisaient sur une défense de fer.
Si un plaquage était manqué, un autre joueur se sacrifiait pour éviter le pire.
Si une passe était manquée, un coéquipier se jetait dessus afin qu’elle ne profite pas aux adversaires du jour.
Présent sur chaque point chaud et éteignant chaque velléité adverse, nos Boucalais commençaient à étouffer une équipe du Stade Français qui ne savait plus par quel bout…. Attaquer.
Pourtant, le régional de l’étape, le Boucalais Daudignon, (qui était le créateur de la passe derrière la mêlée sans le classique plongeons), avait beau se multiplier pour alimenter ses lignes arrières rien n’y faisait.
Les Stadistes de Paris ne passaient pas.
Pire, ils commencèrent à perdre pied et très rapidement ce furent les noirs qui envahirent leur camp pour ne plus le quitter.

Durant près de 30 minutes le combat fut rude mais régulier.
L’engagement total, mais toujours respectueux.
Aussi, à 10 minutes de la mi-temps, un départ des Boucalais, côté fermé, permis à la balle d’arriver dans les mains du jeune André Larroudé.
Ce dernier, malin comme un singe, vif comme l’éclair, vit que son prestigieux vis-à-vis, Houdet, était en position d’attente.
En effet, en lui laissant l’impression qu’il pouvait le déborder, le défenseur laissait son adversaire prendre son couloir. Lui fermant l’intérieur, et revenant sur lui, cela lui permettait de le pousser en touche, à proximité ou pas de la ligne de but.

Mais intelligeant comme il était, dans un réflexe instantané, André Larroudé, pris l’intérieur et plongea littéralement, en pleine vitesse, vers la ligne proche sans prendre le « périphérique ».
Ainsi, il réussit à échapper à Houdet, impuissant, et il déposa le ballon au-delà de la ligne blanche pour un merveilleux essai.

Dans tout le stade une formidable ovation monta pour saluer cet essai plein d’opportunisme et d’à propos.
Contrairement au match de Toulouse, le score n’allait pas vierge.
Mieux encore, c’étaient les Noirs qui les premiers allaient à dame.
3 à 0 pour nos Boucalais (essai non tranformé)….. Le match ne pouvait pas mieux se dérouler, surtout que cet essai arrivait juste avant la mi-temps.

Mais le Stade Français, piqué dans son orgueil, allait réagir.
Dans les minutes qui suivirent…sur une touche qui se jouait dans les 22 mètres du BS, Majerus, l’un des internationaux du pack stadiste, pris la balle et s’échappa de l’alignement.
Mais au lieu de s’appuyer sur le soutient d’un de ses coéquipiers qui l’avait suivi, il botta à suivre.
Cette mauvaise appréciation de la situation profita à un Boucalais qui, se repliant, toucha le premier dans l’en-but.
Pour l’anecdote, ce mauvais choix coûtera à Majerus sa place dans la prochaine sélection nationale.

L’arbitre siffla la mi-temps sur ce score de 3 à 0 pour le BS.
La moitié du chemin était faite.
Comme le dirait un charpentier : « la pointe est dans le bois…. Il suffit d’enfoncer le clou !!!! ».

Lors du 2ème acte, les Parisiens tentèrent le tout pour le tout.
Ils lancèrent leur ¾ à l’assaut de la ligne Boucalaise.
Cette cavalerie, impressionnante sur le papier, fut parfaitement contenue par les arrières du BS.
Un à un tous les assauts se brisèrent. Les stadistes y mettaient toute leur hargne, toute leur envie, tous leur tallent. Mais rien n’y fit.
Comme les vagues de l’océan en furie, qui vont se jeter contre la digue de Tarnos, les attaques du Stade Français se fracassèrent une à une sur une solidarité sans faille, sur une formidable volonté de défendre.
Puis de plus en plus nettement, les joueurs de la capitale s’éteignirent, enlisés dans le sable de Piquessarry.
Les avants du BS, plus léger, prirent dès lors le dessus très nettement. Cela permis aux ¾ de se trouver dans les meilleures conditions pour exprimer toutes leurs qualités.

Aussi, Etienne Duffau, ailier, (qui était le vis-à-vis de Jauréguy (qui à l’époque était l’ailier le plus capé du Rugby Français (28 sélections et intouchable ¾ depuis 8 ans))), notre « ami » Duffau pris la balle et dans son style si particulier, percuta son adversaire (qui en perdit l’équilibre) et alla déposer un 2ème essai dans l’en-but Parisien.
Essai transformé… de 3 on passa à 8 à 0.

Dans tout le stade ce ne fut que folie. D’abord un énorme hourra, puis une pluie de bérets, qui jetaient vers le ciel, retombaient sur leurs propriétaires. La foule encouragea de plus belle ses héros car si la messe était dite, l’arbitre n’avait pas encore sifflé la fin de ce nouvel exploit.

Aussi, quand la délivrance résonna, dans tout Piquessarry, les mêmes gestes, les mêmes comportements de liesse qu’il y a 6 ans furent de nouveau présent pour saluer et raccompagner, à leur vestiaire, les héros du jour.

Pour la deuxième fois, notre cher BS terrassait dans son stade une autre grosse équipe du Championnat Français de Rugby.

Durant cette rencontre, il est à souligner qu’il n’y eu pas un geste, pas une brutalité ; Seulement l’envie de faire, et de bien faire, ensemble.
Il y eu une solidarité de tous les instants, une constance dans l’effort et dans l’envie d’aider, de soutenir le camarade qui lui aussi, portait LE maillot « NOIR ».
Le jeu fut aéré, les plaquages sans concessions, l’engagement total.

Malheureusement, malgré le grand retentissement qu’eut cette victoire mémorable, cet exploit n’eu jamais la résonance de celui de 1923.
D’abord parce ce dernier fut le premier et que la première fois à toujours une saveur particulière….

Ensuite, parce que si la rencontre de 1928/29 fut parfaitement maîtrisée, celle contre Toulouse fut d’un suspens haletant. Il tint en haleine la foule présente du début à la fin.
En effet, si les Toulousains avaient parfois mis un genou à terre, on pouvait craindre, à chaque instant, le génie, le talent, l’inspiration qui les auraient propulsés dans l’en-but Boucalais pour une victoire inespérée mais surtout injuste.

Enfin, parce que le Stade Français, même s’il était composé de plusieurs internationaux (dont une ligne de ¾ exceptionnelle), n’avait pas la même aura que la « Vierge Rouge » de Toulouse.

D’ailleurs, ce club ne fit plus aucune apparition en finale après celle qu’il joua en 1927.
Pire, à partir de 1935, le Stade Français quitta l’Elite nationale pour un long sommeil de plus de 60 ans……En effet, il fallut attendre un titre de Champion de France de Groupe B, en 1996, pour que ce club de la Capitale retrouve sa place parmi les meilleurs.
61 ans après sa dernière finale, en 1998, le Stade Français décrochait un nouveau Bouclier de Brennus. Le début d’une longue liste puisque 5 finales suivront et 4 nouveaux titres de 2000 à 2007……


A la fin de la saison 1928/29, Bègles, Béziers et le Boucau Stade sortirent de cette poule pour jouer la poule de trois qui permettait de se qualifier pour les ¼ de finale.

Le BS se trouva dans la poule E, avec le FC Lézignan & le FC Grenoble.
Le 1er match se joua à Lézignan où les noirs encaissèrent un 15 à 3 (une pénalité de Sautier des 50 mètres en coin).
Puis le BS reçu Grenoble à Pique, où sous une température caniculaire (ce qui était rare en février), il triompha 28 à 0.

Malheureusement, cette victoire ne permis pas aux Boucalais de se qualifier puisque Lézignan, avec 2 victoires, termina 1er. Cette équipe se qualifia pour les 1/4 de finale (victoire 17 à 5 devant le SBUC à Toulouse) et fut opposée à Béziers (qui était sortie de sa poule de 3) en ½ finale (victoire de Lézignan 9 à 6).
Le 19 mai 1929, c’est l’U.S. Quillan (et ses « professionnels ») qui fut sacré Champion de France en battant le F.C. Lézignan 11 à 8.

Cette saison fut le point de départ d'une des plus belles pages écrite par une génération de joueurs du Boucau-Stade.
Et si, en cette saison 1928/29, les « Forgerons » furent écartés des 1/4 de finale, par le futur finaliste, ce ne fut que partie remise. Mais ça, c’est une autre histoire…..


Composition des équipes pour la rencontre Boucau Stade – Stade Français :

Le Stade Français :
Arrière : Caire
¾ : Houdet (international) – Saint Germain - Caussarieu (international) – A.Jaureguy (international)
Demi de mêlée : Daudignon // Demi d’ouverture : Verger (tous 2 internationaux)
3ème ligne : Piquiral (international) – Branca (international) - Dillensenger
2ème ligne : Majerus (international) & Herzowich
1ère ligne : Courtejaire – Ainciart - Duffil


Le Boucau Stade et ses héros du jour :
Arrière : Sautier
¾ : A. Larroudé – J.Fort – A.Peyroux – E.Duffau
Demi de mêlée : G.Labadie// Demi d’ouverture : H.Menjuzan
3ème ligne : J.Forsans – J Duprat – H.Sarraute
2ème ligne : J.Dupuy & J.Lousse (cap)
1ère ligne : J.Diez – A.Rambaud – H.Begue

(soulignés, les joueurs présent sur la photo)


[img]1929.... le deuxième exploit devant le Stade Français. Equipe15[/img]


Debout de gauche à droite : Duprat, Duvert, Forsans, Galharrrague, Begue, Dupuy, Rambaud, Lousse, Diez, Sarraute.
Accroupis de gauche à droite : Peyroux, Menjuzan, Haitssaguerre, Vignolles, Fort, Larroude.
Assis devant, de gauche à droite : Duffau, Sautier, Labadie.




[img]1929.... le deuxième exploit devant le Stade Français. Equipe10[/img]
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Message par Wil Fer Lun 12 Oct - 11:28

Voici une autre photo de cette fameuse équipe de 1929 .....

1929.... le deuxième exploit devant le Stade Français. Bs_19210
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Message par FORBAN64 Mer 7 Juil - 22:16

Salut Supermerlu,

Sur ta dernière photo de l'équipe de 1929, est-ce que le deuxième debout en partant de la gauche ne serait pas Vincent Mabillet ?

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Message par Wil Fer Mer 25 Aoû - 9:58

Désolé pour avoir tardé à te répondre.
En fait, il est très difficile de trouver des photos de ces "temps reculés" que les moins de 90 ans ne peuvent pas connaitre....

Alors quand j'en trouve une, je suis très heureux et je n'hésite pas à la mettre ... Alors quand, en plus, j'ai les noms des protagonistes "je suis aux anges".

Pour Vincent Mabillet, je ne peux te certifier que c'est lui..... Ce que je peux dire de lui c'est qu'il était chaudronnier aux Forges de l'Adour, militant communiste et syndicaliste et fut conseiller municipal de Tarnos durant 18 ans, de 1947 à 1965.

Et bien sûr, il s'est illustré dans le sport, en pratiquant le rugby sous les couleurs du Boucau Stade.

Né en 1906, il est décédé en 1967.

Déolé de ne pas faire plus. Wink
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Message par FORBAN64 Sam 28 Aoû - 17:29

Merci pour ta réponse Supermerlu ! D'où tiens-tu toutes ces infos aussi précises ?
J'ajouterais une précision : Vincent Mabillet a aussi porté les couleurs du Biarritz Olympique. Suite à la saison 1931-32 (où le BS aurait du être champion de France....) et grâce à la philanthropie de la Comtesse de Bendern (qui depuis a une statue à Aguiléra), le BO est venu chercher la deuxième ligne du Boucau (Duprat - Mabillet).
Mais les règles de mutation n'étant pas les mêmes que de nos jours, les 2 Boucalais n'ont jamais pu obtenir de licences et n'ont pas pu "officiellement" porté les couleurs rouges et blanches. Je dis bien officiellement......

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Message par Wil Fer Jeu 2 Sep - 11:31

Ces infos concernant Mabillet viennet d'un bulletin municipal de la ville de Tarnos qui présentait des personnalités de la cité. Wink

Pour la contesse Berdern, elle a donné son nom à un challenge qui été très prisé dans les années 70.

Aussi, le BS disputa la finale de ce dit Challenge en 1977, après avoir éliminé Mont de Marsan en 1/4 et l'aviron bayonnais en 1/2.

En Finale les Noirs perdirent contre Oloron (qui était le détenteur de ce trophée) au terme d'un match âpre et d'une extrême violence (Jimenez, le talonneur, fut mis KO par un pied Oloronais... ) et devant les agressions répétées, nos boucalais quittèrent le terrain à quelques minutes de la fin....

Sinon, si l'Histoire de notre club t'intêresse, contacte moi en MP, car je recherche du monde et des infos pour continuer à écrire sur le BS/BTS.
Toutes les bonnes volontés sont les biens venues !!!!
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