Et si on parlait .... Réglement !!!!!!

Voici un fait de match (concernant la rencontre BTS/VA (en Nationale B)) qui m’a été rapporté par un dirigeant du club :

« Dans les arrêts de jeu de la rencontre BTS/VA, en B, l’arbitre accorde une pénalité aux 55m pour le BTS, qui est vite jouée. Un joueur de VA, qui était à 50 cm du porteur de la balle intervient en faisant une cravate. L’arbitre confirme la pénalité et avance de 10m. Sur ce, il y a une légère échauffourée entre le plaqueur et le plaqué....
Or l’arbitre, au lieu maintenir la pénalité pour les noirs (pénalité de la gagne à 45 mètres des poteaux) siffle la fin du match!!
Avait-il le droit de faire ça ? »

La règle régissant ce point de règlement est la n° 5 « Durée de la partie ».
On y trouve un premier élément de réponse dans le paragraphe 7 alinéa (e) où le législateur indique que :
« si la durée fixée expire et qu’un arrêt de volée, qu’un coup de pied franc ou qu’un coup de pied de pénalité a été accordé, l’arbitre autorisera la poursuite du jeu ».

Ainsi, dans ce cas, le référé n’aurait pas due arrêter la rencontre, mais :
- soit au mieux, mettre 10 mètres de + (avec expulsion du fautif)

- soit au pire laisser la pénalité à son point de faute (45 mètres puisque l’arbitre avait déjà avancé la marque du coup de pied de pénalité, précédemment)….. (Avec à mon sens un petit carton contre le fautif).

Par contre, si on se réfère à l’alinéa (d) :
« L’arbitre a le pouvoir d’arrêter la partie à tout moment s’il estime qu’il serait dangereux de laisser le jeu se dérouler »
Certains penseront qu’il avait parfaitement le droit d’arrêter la partie …. Si et seulement si il y a une notion de dangerosité à laisser le jeu se dérouler…... (Ce qui ne semble pas réellement le pour ce fait de match).

Aussi, je vous propose d’aller voir du côté des cas d’arrêt de match indiqués dans l’article 451 des règlements généraux :
"- Evènements extérieurs exceptionnels induisant des risques pour les joueurs (Exemples : Orages, tempête, brouillard, grêle, obscurité…)
- Intempéries importantes rendant le terrain impraticable (Exemples : Inondations, tempête de neige, gel, trombes d’eau…)
- Incidents graves (Exemples : Envahissement du terrain, indiscipline, incidents de jeu, bagarres générales et multiples, jets d’objets…)
- Agression par une personne figurant sur la feuille de match, sur un arbitre, un juge de touche officiel, un délégué
- Refus par un joueur d’obtempérer à l’injonction qui lui est faite par l’arbitre de quitter le terrain
- Si durant la partie, une équipe est réduite à moins de 11 joueurs (jeu à XV), ou à moins de 9 joueurs (jeu à XII) l’arbitre arrêtera le match (cette disposition s’applique y compris si la situation est la conséquence de la sortie provisoire d’un joueur, cela pour une raison quelconque (blessure, exclusion temporaire ou définitive).
- Lors d’un match joué en nocturne, si, par suite d’une panne d’électricité, l’interruption totale de la rencontre est supérieure à 30 minutes, le match devra être définitivement interrompu. "

Bien entendu, une échauffourée entre 2 joueurs ne constitue pas un cas d’arrêt de match….. (Sinon beaucoup de rencontre n’irait pas à leur terme).

On peut simplement penser que l’arbitre s’est tout simplement trompé.
Au mieux, dans la « panique » il a oublié ce qu’il avait précédemment sifflé et dans un "mauvais" réflexe a mis un terme à la rencontre…..
Au pire, il a eu peur (à tord ou raison) que la fin de la rencontre ne dégénère (avec ou pas la transformation réussit de la pénalité).

L’arbitre étant un homme (avec ses qualités et ses défauts) certains diront comprendre ce qu’il a fait (ou pas fait)….
Mais certains souligneront que ce n’est absolument pas une excuse….
Et donc qu’il a fait une erreur !!!!!! (Ce qui est vrai !!!).

Hélas, l’article 450 des règlements généraux (concernant les réclamations) stipule que :
« des décisions de jeu prises par l’arbitre au cours d’une rencontre ne sont pas susceptibles de faire l’objet d’une réclamation »…
... Donc il n'y avait aucun recours.....Fermez le banc !!!!!!

Enfin, pour être complet sur ce sujet, rappelons que si la durée du match expire après qu’un essai a été marqué, l’arbitre autorisera le temps nécessaire pour permettre à l’équipe de tenter un coup de pied de transformation.

Rugby - IRB - 10 nouvelles règles validées
Le Conseil de l'IRB, réuni cette semaine à Dublin, a validé dix des treize règles qui étaient testées cette saison. Ces dix règles seront appliquées dès les tournées internationales de cet été puisqu'elles seront effectives dès le 23 mai.

Les 10 règles validées :
1 - L'arbitre central peut étendre de façon discrétionnaire les prérogatives de ses assistants.
2 - Pas de gain de terrain si le ballon est directement botté en touche après qu'il ait été rentré dans les 22 par les coéquipiers du buteur.
3 - Lors d'une remise en jeu rapide, le joueur peut lancer le ballon en arrière, vers sa propre ligne de but.
4 et 5 - Sur la phase de touche, le réceptionnaire (joueur qui reçoit le ballon du sauteur) doit se trouver à deux mètres de l'alignement. Le joueur opposé au lanceur doit se tenir obligatoirement dans le couloir, au minimum à deux mètres de la ligne des cinq mètres.
6 - En touche, les joueurs de l'alignement peuvent saisir le sauteur avant le lancer du ballon.
7 - Il est officiellement autorisé de soulever un joueur dans l'alignement.
8- Définition d'une ligne de hors-jeu de cinq mètres derrière les pieds du dernier participant à une mêlée fermée.
9 - Après une mêlée, le demi de mêlée de l'équipe qui défend doit choisir entre trois options :
a) Suivre la progression du ballon, qui définit pour lui la ligne de hors-jeu.
b) Se rendre au niveau des pieds du dernier joueur de son équipe participant à la mêlée.
c) Choisir de se placer sur la ligne défensive, avec ses coéquipiers, à cinq mètres des pieds du dernier participant à la mêlée.
10 - Les poteaux de coin ne sont plus considérés comme faisant partie de la touche de but, sauf si le touché à terre (essai ou renvoi aux 22) est effectué contre le poteau.

Les règles rejetées sont donc :
- L'obligation de maintenir tête et épaules au-dessus des hanches dans les mauls.
- La possibilité d'effondrer un maul.
- Pas de limitation du nombre de joueurs de chaque équipe pouvant participer à un alignement de touche.

La saison prochaine un petit logo ovale (style ballon de rugby) devrait apparaître en haut de chaque licence des joueurs (si manquement lors de la vérification des licences et de la feuille de match par l'arbitre ou du directeur sportif, les dits joueurs ne pourront pas participer à la rencontre).

Voici les couleurs :
Licence blanche: joueur qui justifiera une ancienneté de plus de 4 saisons à la FFR et dans son club.
Licence blanche/jaune: joueur qui justifiera seulement une ancienneté de plus de 4 saisons à la FFR .
Licence Orange: pour tous les autres.


Ainsi, pour les Fédérales 1, 2 ,3, il devra y avoir au moins 10 licenciés blancs/jaunes plus 5 titulaires d'une licence blanche (4 saisons au club)sur une feuille de matchs (possibilité de 23 ou 22 noms en fonction de la Division où l'on joue)

Petit rappel : dès la saison prochaine, devront être inscrits sur la feuille de match des compétitions de Fédérale 1, 2 et 3, et de 1ère division féminine au moins 15 licenciés à la FFR depuis plus de 4 saisons.

Parmi ceux-ci, 5 au moins devront également justifier d’une ancienneté dans leur club de plus de 4 saisons.

A terme et conformément à l’objectif de promotion de la formation locale, l’ancienneté exigée sera examinée dans les catégories de jeunes (Moins de 21 ans uniquement).
Cette mesure répond à l’un des axes prioritaires de la politique fédérale : encourager la formation des jeunes joueurs dans les clubs français.