Historique du SJdLOPB
Historique du SJdLOPB
Un peu d’histoire …..
Bien avant la création du St Jean de Luz Olympique, on a joué au Rugby dans la commune Luzienne, mais les sections de l’Ur-Yoko (1913/14) et de l’Amicale Donibandarrak (1919/20) ont eu une carrière éphémère.
En 1925, C’est déjà plus sérieux. De jeunes Luziens se lancent dans le « sport-roi » sous l’impulsion de Messiers Ansoborlo, Vernejoux, Roques, Donnart et grâce à la générosité d’un Commerçant (Mr Armand Larralde) qui finance l’achat des équipements et du matériel.
Mais n’ayant pas de terrain, le « Donibane Espéranza » (nom du nouveau club qui signifie « Espoir de St Jean de Luz ») est obligé de jouer ses matchs soit à Bayonne, soit à Hardoy ou Campan (grâce aux amabilités de l’AB et de l’ASB) ou encore à Hendaye.
Par soucis d’économie on se déplace en camion (obligeamment prêtés) et on emporte son casse-croûte !!!
A cette époque, bons nombres d’excellents éléments Luziens jouent dans les clubs voisins du BO, de l’AB ou du Stade Hendayais et plusieurs « mordus » pensent que SJDL peut posséder un club et une équipe digne de ce nom.
Aussi, après un appel lancé à tous les sportifs locaux et après avoir sonné le grand ralliement, le St Jean de Luz Olympique voit le jour en 1927.
Avec les dirigeants de « Donibane Espéranza » et beaucoup d’autres (dont Messieurs Michel Elissalt & Adam) Monsieur Diharce lance définitivement le SJdLO dans la grande famille du rugby.
L.Ellisalt, Cuvillier, Palli, Laborde, les frères Colombé, Heurty, Modas, E .Lafourcade, Domec rentrent au bercail et avec les Lesgourgues, Cussac, Ghestomme, les frères Capendéguy, Josié & Dottax (pour ne citer que les plus marquants) ils vont constituer une belle équipe qui va amorcer une ascension des plus brillantes.
Nous sommes donc en 1927 et pour fêter l’avènement du SJdO il est décidé de joueur un match « vieux contre jeunes ».
Dans un bel enthousiasme, on prépare cette grande première en oubliant qu’il n’y a pas de terrain !!!! Heureusement, 2 jours avant LE grand match on trouve à Layas un terrain propice quant aux dimensions requises.
On plante des poteaux (faits de mats que la ville utilisait pour le pavoisement des jours de fêtes), on trace des lignes à la chaux en oubliant que le fameux terrain en question est un champ de maïs dont les épis ont été récoltés mais dont les tiges dures et sèches se dressent narquoisement devant les dirigeants. Qu’à cela ne tienne ! Tout le monde met la main à la patte pour arracher les dites tiges, et pour à coups de râteaux et de pelle enlever plusieurs tombereaux de coquilles d’huitres qui avaient servis d’engrais. Après ce travail titanesque, tout est prêt pour que se joue le match de rugby tant attendu sur un superbe terrain …. Tout rayé de profonds sillons et bosselé à souhait !!!!! … Ce qui fut le cas pendant plusieurs saisons !!!
Aussi, ce terrain fut à l’origine d’une polémique via la fureur de l’entraîneur de Lézignan (Luzien de naissance) qui accepta que son équipe face un match d’exhibition contre le SJdLO juste avant la finale du Championnat de France qu’il devait disputer en 1929. En effet, l’état du terrain occasionna quelques blessures musculaires (sans gravité) dans les rangs Lézignanais derrière lesquelles, le dit entraineur, se cacha pour expliquer la défaite de son équipe en finale contre Quillan….. En oubliant de préciser que les agapes et réceptions d’après match avaient, elles aussi, émoussées le dynamisme légendaire de son équipe !!!!
Mais je m’égare….
Créé donc en 1927, SJdLO débute en 4ème série du Comité Côte Basque en 1928 et il va chaque saison grimper un échelon pour se trouver en 1937 aux portes de la 1ère division et en 1938 y accéder.
En effet, en 1929, les Luziens sont Champion de Côte Basque de 4ème série.
En 1930, il remporte le titre « régional » en 3ème série.
En 1931, il est, encore, Champion de Côte Basque mais en 2ème série.
En 1932, SJdLO remporte le tournoi B de l’UFRA. Devant autant de bons résultats la municipalité décide l’aménagement du Stade Pavillon Bleu l’année suivante (1933).
En 1934, les Luziens remportent le titre de Champion de Côte Basque en « Promotion » tout en accédant aux ½ finale du Championnat de France où, à Tarbes, il chute devant l’Avenir Olympien Toulousain (8 à 5) célèbre à l’époque pour son jeu dur et qui fit honneur à sa réputation puisque les Luziens n’eurent plus que 12 joueurs valides sur le terrain à la fin du match !!!
Par contre fait grave sur ce match, le talonneur Toulousain fut prié par 3 fois d’aller calmer ses nerfs sur la touche par l’arbitre. Or à l’époque, 2 expulsions temporaires étaient tolérées. Mais la réclamation du SJdLO mis du temps a été jugée…. Tellement de temps qu’ils eurent match gagné alors que la finale avait déjà été disputée et comme l’AOT l’avait gagné 18 à 0 devant Millau, la Fédération resta sur ce résultat pour laisser le titre à l’AOT….
En 1935, SJdLO est demi-finaliste du Championnat de France Honneur.
L’année suivante (1936) SJdLO est éliminé en 8ème de Finale de cette division.
Mais en 1937, officiellement invaincu, il est éliminé au goal-average par St Girons en poule de 3 d’où sortait le candidat au barrage d’accession à l’Elite.
Qu’à cela ne tienne, la saison suivante (1938) sera Historique !!!
Après une saison remarquable, SJdLO domine en barrage à Poitiers le glorieux Stade Français 3 à 0, ce qui lui permet de monter en 1ère Division. Malheureusement, en ½ Finale les Basques s’inclinent à Angoulême (6 à 8.) face au PUC.
En 1939, les Luziens figurent très honorablement parmi les grands et gardent leur place au plus haut niveau, mais la 2ème guerre mondiale survient et avec elle la suppression/suspension du Championnat de France.
SJdLO en profite pour être finaliste de la Coupe des XV en 1945 (Tournoi regroupant les grands clubs de Côte-Basque (dont le BS qui la remporta en 1943)).
La 2ème GM terminée, SJdLO, est à nouveau classé en 1ère Division à la reprise du championnat. Aussi, en 1952 & 1953, SJdLO côtoie les plus grands.
En 1952, il gagne le BS 15 à 3. En 1953, les rencontres entre nos 2 clubs se soldent par une victoire des Noirs à Pique 8 à 0 et un match nul à SJDL 0 à 0.
Mais à la fin de cette année 1953, SJDL va redescendre dans l’anonymat des Divisions inférieures. En effet sa réputation de pépinière de joueurs de talent va alerter les agents recruteurs de l’époque qui vont littéralement piller ce club. Le résultat ne se fait pas attendre. Le club Luzien quitte l’élite pour la 2ème Division avant de descendre en 1958 en 3ème Division.
Pas pour longtemps puisqu’ en 1959, les Luziens disputent un ¼ de Finale de 3ème Division et remontent à l’étage au-dessus.
L’année suivante (1960) c’est un autre ¼ de finale (de 2ème division cette fois) que les Basques disputent.
Installé et stabilisé aux portes de l’élite, le SJdLO disputera une ½ finale de 2ème Division en 1965.
Mais ce n’est qu’en 1968, que le club Luzien connaît la consécration suprême avec un titre de Champion de France de 2ème Division (vainqueur de Gaillac 12 à 6) et une montée dans l’ « Elite » de l’époque.
Aussi, ce n’est pas moins de 13 saisons, d’affilées, au plus haut niveau que le St jean de Luz Olympique va connaître.
Ce que l’on pourrait appeler « les années d’OR du SJdLO » vont lui permettre de rencontrer et faire chuter les plus grandes équipes de l’époque.
De même, durant cette période, il va disputer six 16ème de finale et un 8ème de finale de 1ère division.
Par ordre :
1971 - 16ème de finale perdu contre Dijon 8. à 3
1974 - 16ème de finale perdu contre Dax 15 à 3
1975 - 16ème de finale perdu contre Pau 20 à 4
1976 - 8ème de finale perdu contre Brive 24 à 7 (après avoir battu Bagnères en 16ème 12 à 6)
1978 - 16ème de finale perdu contre Nice 22 à 19
1979 - 16ème de finale perdu contre Bayonne 13 à 6
Ce match contre l’Aviron mis en ébullition toute la Côte Basque en cette année 1979.
Joué à Biarritz, devant plus de 10 000 spectateurs, par un temps plutôt ensoleillé puis une petite pluie fine, les Luziens tiendront la dragée haute à l’AB.
3 à 3 à la mi-temps, puis 10 à 6 (pour l’AB) à la 73ème et enfin 13 à 6 pour Bayonne.
1980 - 16ème de finale perdu contre Lourdes 28 à 3
Mais après une année 1981 difficile (3 défaites à domicile et aucune victoire à l’extérieur), SJDL « descend » au 2ème niveau de la première division le Groupe B.
Au sujet, de ces années « Dorées », je voudrai juste faire une aparté pour rendre hommage à l’une des personnalités du rugby Local et qui, à l’époque, était considéré comme l’un des plus grands entraîneurs de France : Gérard Murillo.
Pour ceux qui ont eu la chance de le connaître, ce passionné de Rugby (pardon de RRRRRuGGby) respirait, vivait, dormait, mangeait pour ce noble sport.
Avec son accent et ses roulements de « R », il avait toujours une anecdote sur un match ou un joueur.
Aimant le jeu, il regrettait souvent que les équipes « attendent d’êtrrre menées au scorrre pourrr jouer tous les ballons et partirrr dans de grrrandes envolées ». Il rappelait alors «si au lieu de jouer les 10 derrrnièrrre minutes elles l’avaient fait dès le début….. Je ne doute pas qu’elles aurrraient rrrremporrrter la victoirrre ».
Gérard Murillo, qui fut Conseillers Technique du Comité Côte Basque, a été l’un de ceux qui m’a le plus marqué au cours de mes divers rencontres rugbystiques (avec Eric Lamarque (ancien manager de Mont de Marsan et actuel entraîneur principal de Tyrosse) quand il était CT dans le Béarn et Wilfrid Lahaye (CT du Morbihan) et accessoirement entraîneur des ¾ du RC Vannes)).
Gérard Murillo était un meneur d’hommes et un extraordinaire tacticien.
Aussi, lors d’un stage d’éducateur, il me raconta que lors d’une réception du BS au Pavillon Bleu (dans les années 70), sachant que les Boucalais attendait un coup d’envoi « ordinaire » sur les avants (histoire de se dire « bonjour » dès le début du match), il avait préparé de le donner sur les ¾ … Ce qui se transforma par un essai d’entrée pour SJDL !!!!!!
Je sais que Gérad Murillo s’occupe du Rugby côté Basque Espagnol et je tiens, par ce petit « hommage », à le saluer.
Mais les années 80 vont voir SJDL rentrer dans le rand en se stabilisant en Groupe B, même si au passage il remporte en 1983 et 1984 le Titre de Champion de France de Nationale B2 et que les 2 années suivantes (1985 & 1986) il est finaliste de cette catégorie.
Il faut attendre la saison 1987, pour voir le club de la Côte écrire l’une des plus belle aventure de son histoire.
Désireux de remonter dans l’élite, SJDL, décide de se renforcer à l’intersaison.
Les arrivées :
- d’Aguerre (demi d’ouverture et buteur Basque qui après avoir joué au BO était parti jouer à Montferrand),
- d’Odru (centre du RCF (que j’ai eu lors de ma scolarité comme prof. D’EPS))
- d’Heuer (2ème ligne de l’hémisphère Sud (il n’y en avait pas beaucoup à l’époque….)) vont renforcer un collectif qui dispose déjà de quelques talents :
- Un bon 5 de devant (dont Ibarlucia (un véritable pilier Basque avec les qualités que cela suppose)),
- Juanicotena (un 3ème ligne explosif, dévoreur d’espace et chasseur (ou découpeur) de ¾),
- Lecuona (un véritable poisson pilote, un chef de meute (qui était a l’époque demandé par le BO et l’AB). Bref un excellent demi de mêlée qui en 1992 joua la finale du Championnat de France de 1ère Division avec le BO ((perdue 14 à 19 face à Toulon)),
- et d’excellents ¾ dont Chapeltéguy, Iridoy, Daguerre et le toujours « jeune » Bilbao.
Bref, la mayonnaise ayant pris SJdLO sort 1ère de poule (avec 4 défaites dans toute la saison), et rencontre Mazamet en 8ème (sur 2 matchs Aller/retour) qu’il élimine 32 à 10.
Puis c’est au tour de Montchanin de « succomber » 18 à 6 en ¼ de Finale.
Pour la ½, l’équipe de Montélimar ne fait pas le poids (22 à 14) et donc en finale SJDL rencontre Bergerac qui avec des anciens de Périgueux et de Béziers fait office de favori.
Mais grâce à 2 essai d’Odru et de Chapelteguy et 2 pénalités et 1 transformation d’Aguerre SJDL déjoue les pronostics et devient Champion de France de Groupe B 16 à 10, devant près de 8 000 spectateurs/supporters !!!!!
La foule devant le balcon de la Mairie, fétant le titre de Champion de France....
Malheureusement pour le SJdLO, le Championnat a (hélas) changé de Formule.
Quand par le passé, les demis finalistes montent en Groupe A….. Là, les cartes, d’une année sur l’autre, sont redistribuées ….C’est le temps où les 80 clubs qui composent la 1ère Division s’affrontent, lors d’une première phase de brassage, (dans des poules de 5) pour savoir à quel niveau ils pourront jouer.
Aussi, d’une année sur l’autre, une équipe peut connaître un passage à vide, une mauvaise génération ou des départs massifs et se retrouver en groupe B. De même, l’arrivée de renforts, l’éclosion d’une génération ou la constitution d’une poule « abordable » peut vous mener en Groupe A.
Aussi, un club qui a été dans le Groupe A une saison, peut très bien la saison suivante jouer en Groupe B et descendre en 2ème division dans la fouler (c’est ce qui se produisit pour le BTS : en 1989 Groupe A, en 1990 Groupe B et descente en 1991 en 2ème division).
Qu’à cela ne tienne, l’équipe de SJDL à de la qualité et du caractère….
Elle sort 2ème de sa poule de 5, derrière Brive mais devant Castres, Valence et Châteaurenard.
Aussi, cette saison 1988, verra SJDL jouer au plus haut niveau du Rugby Français.
Malheureusement, le club de la côte ne va connaître que 3 victoires (Agen, Lourdes & Pau) 1 nul (à Pau) pour 10 défaites dont 4 à domicile (Toulon, Grenoble, Tarbes & Béziers) et se classera 7ème sur 8 à la fin de la saison.
Ce sera la dernière fois que SJDL officiera à ce niveau, car par la suite, il se stabilisera en Groupe B2 puis B1 (dans les années 90) puis en Fédérale 1, lorsque cette division sera constituée dans les années 2000……
Au passage, en 1996, les Luziens décrochent le Titre de Champion de France de Nationale B2.
Au sujet de la Fédérale 1, SJdLO dispute un 8ème de Finale en 2001 et 2 Quarts de Finale de suite en 2003 & 2004.
Lors de la saison 2004/05 : en Fédérale 1 : SJdLO termine 4ème de sa poule et est éliminé en 8ème de finale du Championnat de France, battu par Nîmes 18 à 25.
Saison 2005/06 : Fédérale 1 : SJdLO termine 2ème de son groupe ce qui lui permet de participer au Jean-Prat où il termine encore 2ème de sa poule et de participer aux phases finales où il est éliminé en 8ème par Bédarrides 19 à 30.
Saison 2006/07 : Fédérale 1 : SJdLO termine 2ème de son groupe ce qui lui permet de participer au Jean-Prat où il termine en 4ème et dernier de sa poule. La même saison, sa « B » est Finaliste du championnat de France de Fédérale 1B battue par Beaurepaire 13 à 12.
Saison 2007/08 : Fédérale 1 : SJdLO termine 4ème de son groupe ce qui lui permet de participer au Jean-Prat où il termine 3ème de sa poule. Cette année-là, les Cadets Teulière atteignent les 1/2 Finale du Championnat de France.
Saison 2008/09 : SJdLO termine 4ème de son groupe ce qui lui permet de participer au Jean-Prat. Durant cette 1ère phase il rencontre le BTS. A l’aller, SJdLO gagne à Pavillon bleu 17 à 6. Au retour, à « Pique », Les Noirs l’emportent 11 à 9.
En Jean-Prat, les Luziens terminent 3ème de sa poule.
Cette même saison, ce sont les jeunes de SJDL sous l’appellation « Lapurdi » qui sont à l’honneur avec les Reichels B Champion de France en dominant US Deux-Pont (16 à 18) après avoir éliminé dans l’ordre : RCBA, Graves/Pessac & La Seyne/Mer.
Saison 2009/10 : Fédérale 1 : SJdLO termine 6ème de sa poule et dispute des Play-Down. En terminant 3ème de sa poule, ils doivent descendre en Fédérale 2 mais grâce à plusieurs relégations administratives (Poitiers, Chalon/Saône, Marseille & Le Bugue), les Luziens sont repêchés en Fédérale 1.
Cette saison là, ce sont les jeunes qui sont de nouveau à l’honneur : Les Juniors font le « doublé » en remportant pour la 2ème fois de suite le titre de Champion de France Reichels B en dominant Mauléon 11 à 10 en finale après avoir éliminé dans l’ordre : Graulhet, ES Catalane & Limoges. Les Cadets Teulière sont eux finalistes du Championnat de France battu 3 à 6 par l’entente Arcangue-Larressore.
Saison 2010/2011 : Fédérale 1 : Non qualifié. 6ème de sa poule.
Saison 2011/2012 : Fédérale 1 : Non qualifié. 8ème de sa poule. La «Nationale « B » de SJdLO est Championne de France en battant Lavaur en Finale 32 à 28 après avoir dominé, dans l’ordre : Montluçon, Béziers et Valence-d’Agen.
Saison 2012/2013 : Fédérale 1 : 4ème de sa poule. Eliminé en 8ème de finale du championnat de France par le futur Finaliste Bourgoin (30 à 74).
Saison 2013/2014 : Fédérale 1 : Non qualifié. 5ème de sa poule. La même saison la Nationale B de SJdLO est championne de France en dominant l’équipe « B » de Massy 24 à 21 après avoir sorti, dans l’ordre : vannes, Tyrosse & Romans.
Saison 2014/2015 : Fédérale 1 : 10ème et dernier de sa poule. Descente en Fédérale 2 (Division où ils avaient joué la dernière fois en …. 1968 !!!).
Bien avant la création du St Jean de Luz Olympique, on a joué au Rugby dans la commune Luzienne, mais les sections de l’Ur-Yoko (1913/14) et de l’Amicale Donibandarrak (1919/20) ont eu une carrière éphémère.
En 1925, C’est déjà plus sérieux. De jeunes Luziens se lancent dans le « sport-roi » sous l’impulsion de Messiers Ansoborlo, Vernejoux, Roques, Donnart et grâce à la générosité d’un Commerçant (Mr Armand Larralde) qui finance l’achat des équipements et du matériel.
Mais n’ayant pas de terrain, le « Donibane Espéranza » (nom du nouveau club qui signifie « Espoir de St Jean de Luz ») est obligé de jouer ses matchs soit à Bayonne, soit à Hardoy ou Campan (grâce aux amabilités de l’AB et de l’ASB) ou encore à Hendaye.
Par soucis d’économie on se déplace en camion (obligeamment prêtés) et on emporte son casse-croûte !!!
A cette époque, bons nombres d’excellents éléments Luziens jouent dans les clubs voisins du BO, de l’AB ou du Stade Hendayais et plusieurs « mordus » pensent que SJDL peut posséder un club et une équipe digne de ce nom.
Aussi, après un appel lancé à tous les sportifs locaux et après avoir sonné le grand ralliement, le St Jean de Luz Olympique voit le jour en 1927.
Avec les dirigeants de « Donibane Espéranza » et beaucoup d’autres (dont Messieurs Michel Elissalt & Adam) Monsieur Diharce lance définitivement le SJdLO dans la grande famille du rugby.
L.Ellisalt, Cuvillier, Palli, Laborde, les frères Colombé, Heurty, Modas, E .Lafourcade, Domec rentrent au bercail et avec les Lesgourgues, Cussac, Ghestomme, les frères Capendéguy, Josié & Dottax (pour ne citer que les plus marquants) ils vont constituer une belle équipe qui va amorcer une ascension des plus brillantes.
Nous sommes donc en 1927 et pour fêter l’avènement du SJdO il est décidé de joueur un match « vieux contre jeunes ».
Dans un bel enthousiasme, on prépare cette grande première en oubliant qu’il n’y a pas de terrain !!!! Heureusement, 2 jours avant LE grand match on trouve à Layas un terrain propice quant aux dimensions requises.
On plante des poteaux (faits de mats que la ville utilisait pour le pavoisement des jours de fêtes), on trace des lignes à la chaux en oubliant que le fameux terrain en question est un champ de maïs dont les épis ont été récoltés mais dont les tiges dures et sèches se dressent narquoisement devant les dirigeants. Qu’à cela ne tienne ! Tout le monde met la main à la patte pour arracher les dites tiges, et pour à coups de râteaux et de pelle enlever plusieurs tombereaux de coquilles d’huitres qui avaient servis d’engrais. Après ce travail titanesque, tout est prêt pour que se joue le match de rugby tant attendu sur un superbe terrain …. Tout rayé de profonds sillons et bosselé à souhait !!!!! … Ce qui fut le cas pendant plusieurs saisons !!!
Aussi, ce terrain fut à l’origine d’une polémique via la fureur de l’entraîneur de Lézignan (Luzien de naissance) qui accepta que son équipe face un match d’exhibition contre le SJdLO juste avant la finale du Championnat de France qu’il devait disputer en 1929. En effet, l’état du terrain occasionna quelques blessures musculaires (sans gravité) dans les rangs Lézignanais derrière lesquelles, le dit entraineur, se cacha pour expliquer la défaite de son équipe en finale contre Quillan….. En oubliant de préciser que les agapes et réceptions d’après match avaient, elles aussi, émoussées le dynamisme légendaire de son équipe !!!!
Mais je m’égare….
Créé donc en 1927, SJdLO débute en 4ème série du Comité Côte Basque en 1928 et il va chaque saison grimper un échelon pour se trouver en 1937 aux portes de la 1ère division et en 1938 y accéder.
En effet, en 1929, les Luziens sont Champion de Côte Basque de 4ème série.
En 1930, il remporte le titre « régional » en 3ème série.
En 1931, il est, encore, Champion de Côte Basque mais en 2ème série.
En 1932, SJdLO remporte le tournoi B de l’UFRA. Devant autant de bons résultats la municipalité décide l’aménagement du Stade Pavillon Bleu l’année suivante (1933).
En 1934, les Luziens remportent le titre de Champion de Côte Basque en « Promotion » tout en accédant aux ½ finale du Championnat de France où, à Tarbes, il chute devant l’Avenir Olympien Toulousain (8 à 5) célèbre à l’époque pour son jeu dur et qui fit honneur à sa réputation puisque les Luziens n’eurent plus que 12 joueurs valides sur le terrain à la fin du match !!!
Par contre fait grave sur ce match, le talonneur Toulousain fut prié par 3 fois d’aller calmer ses nerfs sur la touche par l’arbitre. Or à l’époque, 2 expulsions temporaires étaient tolérées. Mais la réclamation du SJdLO mis du temps a été jugée…. Tellement de temps qu’ils eurent match gagné alors que la finale avait déjà été disputée et comme l’AOT l’avait gagné 18 à 0 devant Millau, la Fédération resta sur ce résultat pour laisser le titre à l’AOT….
En 1935, SJdLO est demi-finaliste du Championnat de France Honneur.
L’année suivante (1936) SJdLO est éliminé en 8ème de Finale de cette division.
Mais en 1937, officiellement invaincu, il est éliminé au goal-average par St Girons en poule de 3 d’où sortait le candidat au barrage d’accession à l’Elite.
Qu’à cela ne tienne, la saison suivante (1938) sera Historique !!!
Après une saison remarquable, SJdLO domine en barrage à Poitiers le glorieux Stade Français 3 à 0, ce qui lui permet de monter en 1ère Division. Malheureusement, en ½ Finale les Basques s’inclinent à Angoulême (6 à 8.) face au PUC.
En 1939, les Luziens figurent très honorablement parmi les grands et gardent leur place au plus haut niveau, mais la 2ème guerre mondiale survient et avec elle la suppression/suspension du Championnat de France.
SJdLO en profite pour être finaliste de la Coupe des XV en 1945 (Tournoi regroupant les grands clubs de Côte-Basque (dont le BS qui la remporta en 1943)).
La 2ème GM terminée, SJdLO, est à nouveau classé en 1ère Division à la reprise du championnat. Aussi, en 1952 & 1953, SJdLO côtoie les plus grands.
En 1952, il gagne le BS 15 à 3. En 1953, les rencontres entre nos 2 clubs se soldent par une victoire des Noirs à Pique 8 à 0 et un match nul à SJDL 0 à 0.
Mais à la fin de cette année 1953, SJDL va redescendre dans l’anonymat des Divisions inférieures. En effet sa réputation de pépinière de joueurs de talent va alerter les agents recruteurs de l’époque qui vont littéralement piller ce club. Le résultat ne se fait pas attendre. Le club Luzien quitte l’élite pour la 2ème Division avant de descendre en 1958 en 3ème Division.
Pas pour longtemps puisqu’ en 1959, les Luziens disputent un ¼ de Finale de 3ème Division et remontent à l’étage au-dessus.
L’année suivante (1960) c’est un autre ¼ de finale (de 2ème division cette fois) que les Basques disputent.
Installé et stabilisé aux portes de l’élite, le SJdLO disputera une ½ finale de 2ème Division en 1965.
Mais ce n’est qu’en 1968, que le club Luzien connaît la consécration suprême avec un titre de Champion de France de 2ème Division (vainqueur de Gaillac 12 à 6) et une montée dans l’ « Elite » de l’époque.
Aussi, ce n’est pas moins de 13 saisons, d’affilées, au plus haut niveau que le St jean de Luz Olympique va connaître.
Ce que l’on pourrait appeler « les années d’OR du SJdLO » vont lui permettre de rencontrer et faire chuter les plus grandes équipes de l’époque.
De même, durant cette période, il va disputer six 16ème de finale et un 8ème de finale de 1ère division.
Par ordre :
1971 - 16ème de finale perdu contre Dijon 8. à 3
1974 - 16ème de finale perdu contre Dax 15 à 3
1975 - 16ème de finale perdu contre Pau 20 à 4
Composition de l'équipe pour les 16ème contre Pau à Mont de Marsan :
Emparan
Bidegain, Billac, Gey, Domec
m) Londaitz o) Martin
Bueno, Scaiffe, Miurua
Iraola, Segure
Azarete, Urgartemendia, Mocoroa
(SJDL : 1 essai Bueno contre 4 essais & 2 transformations (MT : 4 à 0 pour Pau))
Emparan
Bidegain, Billac, Gey, Domec
m) Londaitz o) Martin
Bueno, Scaiffe, Miurua
Iraola, Segure
Azarete, Urgartemendia, Mocoroa
(SJDL : 1 essai Bueno contre 4 essais & 2 transformations (MT : 4 à 0 pour Pau))
1976 - 8ème de finale perdu contre Brive 24 à 7 (après avoir battu Bagnères en 16ème 12 à 6)
Composition de l'équipe pour les 16ème contre Bagnères à Biarritz :
Mendiburu
Kaempf, Billac, Mugabure, Bilbao
m) Londaitz o) Martin
Ado, Douat, Beristain
Scaiffe, Segure
Azarete, Urgartemendia, Mocoroa
(SJDL : 3 pénalités & 1 drop martin contre 1 essai transformé)
Composition de l'équipe pour les 8ème contre Brive à Bordeaux :
Emparan
Kaempf, Billac, Mugabure, Bilbao
m) Londaitz o) Martin
Ado, Douat, Beristain
Scaiffe, Segure
Azarete, Urgartemendia, Mocoroa
(SJDL : 1 essai Douat & 1 pénalité Martin contre 4 essais, 1 transformation & 1 pénalité)
Mendiburu
Kaempf, Billac, Mugabure, Bilbao
m) Londaitz o) Martin
Ado, Douat, Beristain
Scaiffe, Segure
Azarete, Urgartemendia, Mocoroa
(SJDL : 3 pénalités & 1 drop martin contre 1 essai transformé)
Composition de l'équipe pour les 8ème contre Brive à Bordeaux :
Emparan
Kaempf, Billac, Mugabure, Bilbao
m) Londaitz o) Martin
Ado, Douat, Beristain
Scaiffe, Segure
Azarete, Urgartemendia, Mocoroa
(SJDL : 1 essai Douat & 1 pénalité Martin contre 4 essais, 1 transformation & 1 pénalité)
1978 - 16ème de finale perdu contre Nice 22 à 19
Composition de l'équipe pour les 16ème contre Nice à Toulouse :
Elissagaray
Kaempf, Billac, Bilbao, Emparan
m) Denis o) Savigni
Ado, Douat, Luberriaga
Scaiffe, Luneau
Azarete, Zapiain, Urgartemendia,
(SJDL : 4 essais (Emparan (2fois), Zapiain & Douat, 1 pénalité Savigni contre 3 essais, 2 tranformations & 2 pénalités)
Elissagaray
Kaempf, Billac, Bilbao, Emparan
m) Denis o) Savigni
Ado, Douat, Luberriaga
Scaiffe, Luneau
Azarete, Zapiain, Urgartemendia,
(SJDL : 4 essais (Emparan (2fois), Zapiain & Douat, 1 pénalité Savigni contre 3 essais, 2 tranformations & 2 pénalités)
1979 - 16ème de finale perdu contre Bayonne 13 à 6
Ce match contre l’Aviron mis en ébullition toute la Côte Basque en cette année 1979.
Joué à Biarritz, devant plus de 10 000 spectateurs, par un temps plutôt ensoleillé puis une petite pluie fine, les Luziens tiendront la dragée haute à l’AB.
3 à 3 à la mi-temps, puis 10 à 6 (pour l’AB) à la 73ème et enfin 13 à 6 pour Bayonne.
Voici l’équipe, Luzienne de cette rencontre :
Mujica
Emparan, Billac, Bilbao, Celaya
m) Rey o) Etcheveste
Luberriaga Douat Ado
Luneau Scaife
Azarete Zapiain Urtizverea
Mujica
Emparan, Billac, Bilbao, Celaya
m) Rey o) Etcheveste
Luberriaga Douat Ado
Luneau Scaife
Azarete Zapiain Urtizverea
1980 - 16ème de finale perdu contre Lourdes 28 à 3
Composition de l'équipe pour les 16ème contre Lourdes à Oloron :
Etcheveste
Celaya, Billac, Bilbao, Emparan
m) Denis o) Saubier
Luneau, Douat, Lurriaga
Reberg, Pardo
Urtizverea, Zapiain, Romero
(SJDL : 1 pénalité Etcheveste contre 6 essais & 2 transformations)
Lors de cette saison, 1980, les Cadets du SJdLO sont finaliste du Championnat de France battu par La Voulte.Etcheveste
Celaya, Billac, Bilbao, Emparan
m) Denis o) Saubier
Luneau, Douat, Lurriaga
Reberg, Pardo
Urtizverea, Zapiain, Romero
(SJDL : 1 pénalité Etcheveste contre 6 essais & 2 transformations)
Mais après une année 1981 difficile (3 défaites à domicile et aucune victoire à l’extérieur), SJDL « descend » au 2ème niveau de la première division le Groupe B.
Au sujet, de ces années « Dorées », je voudrai juste faire une aparté pour rendre hommage à l’une des personnalités du rugby Local et qui, à l’époque, était considéré comme l’un des plus grands entraîneurs de France : Gérard Murillo.
Pour ceux qui ont eu la chance de le connaître, ce passionné de Rugby (pardon de RRRRRuGGby) respirait, vivait, dormait, mangeait pour ce noble sport.
Avec son accent et ses roulements de « R », il avait toujours une anecdote sur un match ou un joueur.
Aimant le jeu, il regrettait souvent que les équipes « attendent d’êtrrre menées au scorrre pourrr jouer tous les ballons et partirrr dans de grrrandes envolées ». Il rappelait alors «si au lieu de jouer les 10 derrrnièrrre minutes elles l’avaient fait dès le début….. Je ne doute pas qu’elles aurrraient rrrremporrrter la victoirrre ».
Gérard Murillo, qui fut Conseillers Technique du Comité Côte Basque, a été l’un de ceux qui m’a le plus marqué au cours de mes divers rencontres rugbystiques (avec Eric Lamarque (ancien manager de Mont de Marsan et actuel entraîneur principal de Tyrosse) quand il était CT dans le Béarn et Wilfrid Lahaye (CT du Morbihan) et accessoirement entraîneur des ¾ du RC Vannes)).
Gérard Murillo était un meneur d’hommes et un extraordinaire tacticien.
Aussi, lors d’un stage d’éducateur, il me raconta que lors d’une réception du BS au Pavillon Bleu (dans les années 70), sachant que les Boucalais attendait un coup d’envoi « ordinaire » sur les avants (histoire de se dire « bonjour » dès le début du match), il avait préparé de le donner sur les ¾ … Ce qui se transforma par un essai d’entrée pour SJDL !!!!!!
Je sais que Gérad Murillo s’occupe du Rugby côté Basque Espagnol et je tiens, par ce petit « hommage », à le saluer.
Mais les années 80 vont voir SJDL rentrer dans le rand en se stabilisant en Groupe B, même si au passage il remporte en 1983 et 1984 le Titre de Champion de France de Nationale B2 et que les 2 années suivantes (1985 & 1986) il est finaliste de cette catégorie.
Il faut attendre la saison 1987, pour voir le club de la Côte écrire l’une des plus belle aventure de son histoire.
Désireux de remonter dans l’élite, SJDL, décide de se renforcer à l’intersaison.
Les arrivées :
- d’Aguerre (demi d’ouverture et buteur Basque qui après avoir joué au BO était parti jouer à Montferrand),
- d’Odru (centre du RCF (que j’ai eu lors de ma scolarité comme prof. D’EPS))
- d’Heuer (2ème ligne de l’hémisphère Sud (il n’y en avait pas beaucoup à l’époque….)) vont renforcer un collectif qui dispose déjà de quelques talents :
- Un bon 5 de devant (dont Ibarlucia (un véritable pilier Basque avec les qualités que cela suppose)),
- Juanicotena (un 3ème ligne explosif, dévoreur d’espace et chasseur (ou découpeur) de ¾),
- Lecuona (un véritable poisson pilote, un chef de meute (qui était a l’époque demandé par le BO et l’AB). Bref un excellent demi de mêlée qui en 1992 joua la finale du Championnat de France de 1ère Division avec le BO ((perdue 14 à 19 face à Toulon)),
- et d’excellents ¾ dont Chapeltéguy, Iridoy, Daguerre et le toujours « jeune » Bilbao.
Bref, la mayonnaise ayant pris SJdLO sort 1ère de poule (avec 4 défaites dans toute la saison), et rencontre Mazamet en 8ème (sur 2 matchs Aller/retour) qu’il élimine 32 à 10.
Puis c’est au tour de Montchanin de « succomber » 18 à 6 en ¼ de Finale.
Pour la ½, l’équipe de Montélimar ne fait pas le poids (22 à 14) et donc en finale SJDL rencontre Bergerac qui avec des anciens de Périgueux et de Béziers fait office de favori.
Mais grâce à 2 essai d’Odru et de Chapelteguy et 2 pénalités et 1 transformation d’Aguerre SJDL déjoue les pronostics et devient Champion de France de Groupe B 16 à 10, devant près de 8 000 spectateurs/supporters !!!!!
Voici l’équipe, Luzienne de cette rencontre :
Daguerre
Bilbao, Odru, Chapeltéguy, Iridoy
m) Lecuona o) Aguerre
Ithurria Azarete Juanicotena
Heuer Sahastune
Ibarlucia Snow Lafitte
Daguerre
Bilbao, Odru, Chapeltéguy, Iridoy
m) Lecuona o) Aguerre
Ithurria Azarete Juanicotena
Heuer Sahastune
Ibarlucia Snow Lafitte
Aguerre balle en mains qui prend attaque la ligne d'avantage (dans son style si caractéristique). Derrière lui, Odru (centre) et au fond (à droite) Heuer (2ème ligne).
La foule devant le balcon de la Mairie, fétant le titre de Champion de France....
Malheureusement pour le SJdLO, le Championnat a (hélas) changé de Formule.
Quand par le passé, les demis finalistes montent en Groupe A….. Là, les cartes, d’une année sur l’autre, sont redistribuées ….C’est le temps où les 80 clubs qui composent la 1ère Division s’affrontent, lors d’une première phase de brassage, (dans des poules de 5) pour savoir à quel niveau ils pourront jouer.
Aussi, d’une année sur l’autre, une équipe peut connaître un passage à vide, une mauvaise génération ou des départs massifs et se retrouver en groupe B. De même, l’arrivée de renforts, l’éclosion d’une génération ou la constitution d’une poule « abordable » peut vous mener en Groupe A.
Aussi, un club qui a été dans le Groupe A une saison, peut très bien la saison suivante jouer en Groupe B et descendre en 2ème division dans la fouler (c’est ce qui se produisit pour le BTS : en 1989 Groupe A, en 1990 Groupe B et descente en 1991 en 2ème division).
Qu’à cela ne tienne, l’équipe de SJDL à de la qualité et du caractère….
Elle sort 2ème de sa poule de 5, derrière Brive mais devant Castres, Valence et Châteaurenard.
Aussi, cette saison 1988, verra SJDL jouer au plus haut niveau du Rugby Français.
Malheureusement, le club de la côte ne va connaître que 3 victoires (Agen, Lourdes & Pau) 1 nul (à Pau) pour 10 défaites dont 4 à domicile (Toulon, Grenoble, Tarbes & Béziers) et se classera 7ème sur 8 à la fin de la saison.
Ce sera la dernière fois que SJDL officiera à ce niveau, car par la suite, il se stabilisera en Groupe B2 puis B1 (dans les années 90) puis en Fédérale 1, lorsque cette division sera constituée dans les années 2000……
Au passage, en 1996, les Luziens décrochent le Titre de Champion de France de Nationale B2.
Au sujet de la Fédérale 1, SJdLO dispute un 8ème de Finale en 2001 et 2 Quarts de Finale de suite en 2003 & 2004.
Lors de la saison 2004/05 : en Fédérale 1 : SJdLO termine 4ème de sa poule et est éliminé en 8ème de finale du Championnat de France, battu par Nîmes 18 à 25.
Saison 2005/06 : Fédérale 1 : SJdLO termine 2ème de son groupe ce qui lui permet de participer au Jean-Prat où il termine encore 2ème de sa poule et de participer aux phases finales où il est éliminé en 8ème par Bédarrides 19 à 30.
Saison 2006/07 : Fédérale 1 : SJdLO termine 2ème de son groupe ce qui lui permet de participer au Jean-Prat où il termine en 4ème et dernier de sa poule. La même saison, sa « B » est Finaliste du championnat de France de Fédérale 1B battue par Beaurepaire 13 à 12.
Saison 2007/08 : Fédérale 1 : SJdLO termine 4ème de son groupe ce qui lui permet de participer au Jean-Prat où il termine 3ème de sa poule. Cette année-là, les Cadets Teulière atteignent les 1/2 Finale du Championnat de France.
Saison 2008/09 : SJdLO termine 4ème de son groupe ce qui lui permet de participer au Jean-Prat. Durant cette 1ère phase il rencontre le BTS. A l’aller, SJdLO gagne à Pavillon bleu 17 à 6. Au retour, à « Pique », Les Noirs l’emportent 11 à 9.
En Jean-Prat, les Luziens terminent 3ème de sa poule.
Cette même saison, ce sont les jeunes de SJDL sous l’appellation « Lapurdi » qui sont à l’honneur avec les Reichels B Champion de France en dominant US Deux-Pont (16 à 18) après avoir éliminé dans l’ordre : RCBA, Graves/Pessac & La Seyne/Mer.
Saison 2009/10 : Fédérale 1 : SJdLO termine 6ème de sa poule et dispute des Play-Down. En terminant 3ème de sa poule, ils doivent descendre en Fédérale 2 mais grâce à plusieurs relégations administratives (Poitiers, Chalon/Saône, Marseille & Le Bugue), les Luziens sont repêchés en Fédérale 1.
Cette saison là, ce sont les jeunes qui sont de nouveau à l’honneur : Les Juniors font le « doublé » en remportant pour la 2ème fois de suite le titre de Champion de France Reichels B en dominant Mauléon 11 à 10 en finale après avoir éliminé dans l’ordre : Graulhet, ES Catalane & Limoges. Les Cadets Teulière sont eux finalistes du Championnat de France battu 3 à 6 par l’entente Arcangue-Larressore.
Saison 2010/2011 : Fédérale 1 : Non qualifié. 6ème de sa poule.
Saison 2011/2012 : Fédérale 1 : Non qualifié. 8ème de sa poule. La «Nationale « B » de SJdLO est Championne de France en battant Lavaur en Finale 32 à 28 après avoir dominé, dans l’ordre : Montluçon, Béziers et Valence-d’Agen.
Saison 2012/2013 : Fédérale 1 : 4ème de sa poule. Eliminé en 8ème de finale du championnat de France par le futur Finaliste Bourgoin (30 à 74).
Saison 2013/2014 : Fédérale 1 : Non qualifié. 5ème de sa poule. La même saison la Nationale B de SJdLO est championne de France en dominant l’équipe « B » de Massy 24 à 21 après avoir sorti, dans l’ordre : vannes, Tyrosse & Romans.
Saison 2014/2015 : Fédérale 1 : 10ème et dernier de sa poule. Descente en Fédérale 2 (Division où ils avaient joué la dernière fois en …. 1968 !!!).
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