Il y a 20 ans (1994) le BTS finaliste de 2ème Division..... Que sont-ils devenus ???
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Il y a 20 ans (1994) le BTS finaliste de 2ème Division..... Que sont-ils devenus ???
Il y a quasiment 20 ans (le 22 mai 1994) le BTS se qualifiait pour la 3ème Finale de 2ème Division de son Histoire en prenant le meilleur sur Chambéry (14 à 9) à Pézenas !!!
Debout de gauche à droite : Sanchez (dirigeant), Champres (entraineur), Berrouet, Michel Lassalle (cap), Pocoréna, Navarron François, Vanhems, Blanc, Vadillo, Bertin, Etrillard, San-Juan.
Accroupis de gauche à droite : Duguine, Elizagoyen, Errecart, Rollet, Crouzat, Belloc, Bourgeois, Larrondo.
Assis de gauche à droite : Labat, Brisé, Lourtet, Arneau, Larrouy Laurent, Arretche Jean-Claude, Mendiboure.
Manque sur la photo : Garcia-Bady (Président), Arnaud Dominique (Pdt de la commission de rugby), Nassiet (dirigeant) & Lassalle Bernard (qui a joué un rôle prépondérant durant la saison avec 55 pts (3 essais, 8 transformations, 8 pénalités et 1 drop).
2 matchs avant (le 8 mai 1994) les Noirs avaient validé leur billet pour la 1ère Division en prenant le meilleur sur Gujan-Mestras (21 à 12) à Mimizan... Retrouvant un niveau qu'ils avait quitté en 1991 après un bail de 21 saisons dans l'Elite du Rugby Français !!!!
Cette épopée de 1994 mériterait, l'année de ses 20 ans, presque un livre !!! Car il me semble que 1994 est indissociable des 2 saisons antérieures (1992 & 1993) où ce groupe fut construit et bonifié pour arriver à la finale que l'on sait, le 5 juin 1994 contre Peyrehorade.
Faute de temps, je me suis permis de contacter certains des protagonistes/acteurs de cette aventure sportive.... Mais aussi Humaine.
Mais ce n'est que partie remise, car cette saison fait partie de celles qui ont marquées l'Histoire de notre club.... Aussi, un écrit complet (avec articles de presse et photos) sera réalisé à l'avenir pour les 25 ou 30 ans de cette fabuleuse saison (4 défaites/24 matchs de poule (play-off compris) + 1 défaite en finale...)... Ou peut-être avant !!!!!
En attendant, c'est aux travers des souvenirs de Joueurs/Dirigeants de l'époque que je vous propose de faire un bon de 20 ans en arrière .... Tout en prenant quelques nouvelles de ces "jeunes anciens" et de répondre à la question :"Que sont ils devenus ?"
Debout de gauche à droite : Sanchez (dirigeant), Champres (entraineur), Berrouet, Michel Lassalle (cap), Pocoréna, Navarron François, Vanhems, Blanc, Vadillo, Bertin, Etrillard, San-Juan.
Accroupis de gauche à droite : Duguine, Elizagoyen, Errecart, Rollet, Crouzat, Belloc, Bourgeois, Larrondo.
Assis de gauche à droite : Labat, Brisé, Lourtet, Arneau, Larrouy Laurent, Arretche Jean-Claude, Mendiboure.
Manque sur la photo : Garcia-Bady (Président), Arnaud Dominique (Pdt de la commission de rugby), Nassiet (dirigeant) & Lassalle Bernard (qui a joué un rôle prépondérant durant la saison avec 55 pts (3 essais, 8 transformations, 8 pénalités et 1 drop).
2 matchs avant (le 8 mai 1994) les Noirs avaient validé leur billet pour la 1ère Division en prenant le meilleur sur Gujan-Mestras (21 à 12) à Mimizan... Retrouvant un niveau qu'ils avait quitté en 1991 après un bail de 21 saisons dans l'Elite du Rugby Français !!!!
Cette épopée de 1994 mériterait, l'année de ses 20 ans, presque un livre !!! Car il me semble que 1994 est indissociable des 2 saisons antérieures (1992 & 1993) où ce groupe fut construit et bonifié pour arriver à la finale que l'on sait, le 5 juin 1994 contre Peyrehorade.
Faute de temps, je me suis permis de contacter certains des protagonistes/acteurs de cette aventure sportive.... Mais aussi Humaine.
Mais ce n'est que partie remise, car cette saison fait partie de celles qui ont marquées l'Histoire de notre club.... Aussi, un écrit complet (avec articles de presse et photos) sera réalisé à l'avenir pour les 25 ou 30 ans de cette fabuleuse saison (4 défaites/24 matchs de poule (play-off compris) + 1 défaite en finale...)... Ou peut-être avant !!!!!
En attendant, c'est aux travers des souvenirs de Joueurs/Dirigeants de l'époque que je vous propose de faire un bon de 20 ans en arrière .... Tout en prenant quelques nouvelles de ces "jeunes anciens" et de répondre à la question :"Que sont ils devenus ?"
Re: Il y a 20 ans (1994) le BTS finaliste de 2ème Division..... Que sont-ils devenus ???
C'est un des plus jeunes de cette superbe aventure "humaine & sportive" qui inogure cette rubrique.
Fabrice Vadillo (qui avait 20 ans en 1994) est un pur "produit" du club. Formé via l'école de rugby de notre club qui s'appelait à l'époque le Boucau Stade (1980), il passa 19 saisons sous le maillot Noir avant de rejoindre Peyrehorade (F1) en 1999 jusqu'en 2003 (avec au passage un titre de champion de France Nationale B). En 2003 retour au BTS (F1) Jusqu'en 2005. Puis il signe en 2005 à SJDL (F1) jusqu'en 2009 (disputant au pasasge 3 trophées Jean Prat). En 2009/10 petit passage à Orthez (F1) puis retour au BTS (F2) lors de la saison 2010/11 afin de boucler la boucle (lors de cette saison, il inscrirat l'essai victorieux lors de son dernier match contre Bagnères).
(A noter que Fabrice Vadillo devait évoluer en Fédérale 1 pour prétendre à un statut de valeur nationale dans la police nationale d'où ces changements de club).
Fabrice Vadillo (le 2ème en partant de la gauche au 1er rang) lors des derniers entraînement avant la finale.
Fabrice tu étais junior quand tu commenças en 1ère que représentais pour toi le fait de jouer en 1ère dans le club qui t’a formé ? Quels souvenirs as-tu de cette période ? As-tu une anecdote sur cette période (adversaire, partenaire, match) ?
Oui j'étais junior lors de mes premiers pas en équipe première, je remercie d'ailleurs J paul Champres et J Foncillas, les entraineurs de m'avoir fait confiance. Ils n'ont pas hésité à lancer des jeunes du club..
Quand on débute en première dans son club de cœur de nombreux sentiments de mélangent : la fierté surtout.. Avoir dans son dos le numéro 1 du maillot noir que portait quelques années avant Monsieur Henri Gaye...Les premiers pas dans cette équipe furent faciliter par la capacité d'intégration du groupe, certes en majorité assez ancien et provenant d'autres club...
Mais des joueurs qui ne trichaient pas avec le maillot noir...
Mes souvenirs de ces premiers matchs.. je sortais de deux années en Reichel A avec le BTS, conclues par deux 1/16 successifs contre Narbonne.. Ma troisième année junior s'est déroulé en Balandrade vu que le club qui évoluait en Fédérale 2 n'avait plus le "droit" d'évoluer en élite junior..
Donc j'ai disputé bon nombres de matchs en équipe 1 cette année là 1993_1994....
Dans les anecdotes cette saison là, nous avions disputé des plays off pour les phases finales de fédérale 2.
Dans cette poule se trouvait le club de Niort..
Lors du match à Tarnos, je fus titulaire en pilier gauche, entouré de Didier San Juan et Pattock Errecart..
J'avais en face de moi un pilier droit qui deux ans après signa au Biarritz olympique pour y rester jusqu'en 2008, il se nommait Denis Avril..
J'ai encore la cassette vhs du match à la maison...cet après midi là à mon souvenir le stade niortais à perdu 100% ou pas loin de ses ballons sur ses introductions en mêlée fermée, donc ce fut un bon souvenir quand on voit ce que mr Avril est devenu par la suite...
Dans les souvenirs également la fin de saison qui nous amena en finale à Tyrosse, avec des émotions indescriptibles..
Tu as connu 3 périodes au BTS, quels est celle qui t’as le plus marqué ?
La première sans aucune mesure.. les débuts.. les années cadets juniors avec la génération 1974.. la finale Fédérale 2 en 1994, les saisons qui ont suivi en fédérale 1 et 2 sous l'égide de j marie Capdepuy..
Puis mon retour 2003-2005, deux saisons en fédérale 1 avec surtout une belle saison 2003-2004 avec j claude Thicoipé, nous échouons à une place de la qualif..tous les clubs hormis malemort avait échoué chez nous (Gaillac, le stade bordelais, Poitiers, Graulhet etc...)
La troisième étape une dernière saison en fédérale 2 avec une belle fin de saison associé à Manu MENIEU (vois la moyenne d'âge 37 et 40 ans...) avec une victoire décisive à Nafarroa et deux victoires décisives dans la foulée face a Bizanos et Bagneres....
Que deviens-tu ?
Je suis toujours fonctionnaire de police avec pas mal de déplacements, marié, deux enfants... J'ai arrêté de jouer à 37 ans.. Je demeure pas loin du rugby...
J'effectue de manière ponctuelle des interventions auprès de certaines équipes...(technique individuelle sur le jeu au sol, ruck déblayage ; ateliers sur la mêlée fermée..., renforcement musculaire des premières lignes).
J'interviens à la demande de certains entraineurs : j'ai vu les cadets ou juniors sur invitation de Francis Real ou Thierry Bellecave au Boucau.. y à deux ou trois ans..
Depuis deux saisons, j'interviens au club d'Ondres sur demande de J michel Castaing (entraineur de la première ; ex reichel du boucau) sur les équipes séniors, surtout pour le jeu au sol vu que les mêlées sont moins importantes à ce niveau..
Ma dernière intervention, cette saison nous sommes intervenu au prés des juniors balandrade du BTS en compagnie de Sam Dylbaïtys et Yoann Sistiaga un samedi matin pour un petit stage...
Après la Finale, les "Forgerons" posent avec leurs supporters sur la pelouse de Tyrosse. Fabrice Vadillo (3ème joueur debout en partant de la droite) savoure ce moment entre 2 "collègues" de 1ère ligne : l'ancien Errecart et l'autre Junior Bertin !
Fabrice Vadillo (qui avait 20 ans en 1994) est un pur "produit" du club. Formé via l'école de rugby de notre club qui s'appelait à l'époque le Boucau Stade (1980), il passa 19 saisons sous le maillot Noir avant de rejoindre Peyrehorade (F1) en 1999 jusqu'en 2003 (avec au passage un titre de champion de France Nationale B). En 2003 retour au BTS (F1) Jusqu'en 2005. Puis il signe en 2005 à SJDL (F1) jusqu'en 2009 (disputant au pasasge 3 trophées Jean Prat). En 2009/10 petit passage à Orthez (F1) puis retour au BTS (F2) lors de la saison 2010/11 afin de boucler la boucle (lors de cette saison, il inscrirat l'essai victorieux lors de son dernier match contre Bagnères).
(A noter que Fabrice Vadillo devait évoluer en Fédérale 1 pour prétendre à un statut de valeur nationale dans la police nationale d'où ces changements de club).
Fabrice Vadillo (le 2ème en partant de la gauche au 1er rang) lors des derniers entraînement avant la finale.
Fabrice tu étais junior quand tu commenças en 1ère que représentais pour toi le fait de jouer en 1ère dans le club qui t’a formé ? Quels souvenirs as-tu de cette période ? As-tu une anecdote sur cette période (adversaire, partenaire, match) ?
Oui j'étais junior lors de mes premiers pas en équipe première, je remercie d'ailleurs J paul Champres et J Foncillas, les entraineurs de m'avoir fait confiance. Ils n'ont pas hésité à lancer des jeunes du club..
Quand on débute en première dans son club de cœur de nombreux sentiments de mélangent : la fierté surtout.. Avoir dans son dos le numéro 1 du maillot noir que portait quelques années avant Monsieur Henri Gaye...Les premiers pas dans cette équipe furent faciliter par la capacité d'intégration du groupe, certes en majorité assez ancien et provenant d'autres club...
Mais des joueurs qui ne trichaient pas avec le maillot noir...
Mes souvenirs de ces premiers matchs.. je sortais de deux années en Reichel A avec le BTS, conclues par deux 1/16 successifs contre Narbonne.. Ma troisième année junior s'est déroulé en Balandrade vu que le club qui évoluait en Fédérale 2 n'avait plus le "droit" d'évoluer en élite junior..
Donc j'ai disputé bon nombres de matchs en équipe 1 cette année là 1993_1994....
Dans les anecdotes cette saison là, nous avions disputé des plays off pour les phases finales de fédérale 2.
Dans cette poule se trouvait le club de Niort..
Lors du match à Tarnos, je fus titulaire en pilier gauche, entouré de Didier San Juan et Pattock Errecart..
J'avais en face de moi un pilier droit qui deux ans après signa au Biarritz olympique pour y rester jusqu'en 2008, il se nommait Denis Avril..
J'ai encore la cassette vhs du match à la maison...cet après midi là à mon souvenir le stade niortais à perdu 100% ou pas loin de ses ballons sur ses introductions en mêlée fermée, donc ce fut un bon souvenir quand on voit ce que mr Avril est devenu par la suite...
Dans les souvenirs également la fin de saison qui nous amena en finale à Tyrosse, avec des émotions indescriptibles..
Tu as connu 3 périodes au BTS, quels est celle qui t’as le plus marqué ?
La première sans aucune mesure.. les débuts.. les années cadets juniors avec la génération 1974.. la finale Fédérale 2 en 1994, les saisons qui ont suivi en fédérale 1 et 2 sous l'égide de j marie Capdepuy..
Puis mon retour 2003-2005, deux saisons en fédérale 1 avec surtout une belle saison 2003-2004 avec j claude Thicoipé, nous échouons à une place de la qualif..tous les clubs hormis malemort avait échoué chez nous (Gaillac, le stade bordelais, Poitiers, Graulhet etc...)
La troisième étape une dernière saison en fédérale 2 avec une belle fin de saison associé à Manu MENIEU (vois la moyenne d'âge 37 et 40 ans...) avec une victoire décisive à Nafarroa et deux victoires décisives dans la foulée face a Bizanos et Bagneres....
Que deviens-tu ?
Je suis toujours fonctionnaire de police avec pas mal de déplacements, marié, deux enfants... J'ai arrêté de jouer à 37 ans.. Je demeure pas loin du rugby...
J'effectue de manière ponctuelle des interventions auprès de certaines équipes...(technique individuelle sur le jeu au sol, ruck déblayage ; ateliers sur la mêlée fermée..., renforcement musculaire des premières lignes).
J'interviens à la demande de certains entraineurs : j'ai vu les cadets ou juniors sur invitation de Francis Real ou Thierry Bellecave au Boucau.. y à deux ou trois ans..
Depuis deux saisons, j'interviens au club d'Ondres sur demande de J michel Castaing (entraineur de la première ; ex reichel du boucau) sur les équipes séniors, surtout pour le jeu au sol vu que les mêlées sont moins importantes à ce niveau..
Ma dernière intervention, cette saison nous sommes intervenu au prés des juniors balandrade du BTS en compagnie de Sam Dylbaïtys et Yoann Sistiaga un samedi matin pour un petit stage...
Après la Finale, les "Forgerons" posent avec leurs supporters sur la pelouse de Tyrosse. Fabrice Vadillo (3ème joueur debout en partant de la droite) savoure ce moment entre 2 "collègues" de 1ère ligne : l'ancien Errecart et l'autre Junior Bertin !
Re: Il y a 20 ans (1994) le BTS finaliste de 2ème Division..... Que sont-ils devenus ???
C'est une des figures de cette équipe qui a accepté de répondre à nos questions : Michel Lassalle était LE capitaine mais aussi LE fédérateur de ce groupe dont les discours d'avant match permettait à chacun de se transcender !!!
Formé au club, Michel Lassalle n'a connu qu'un seul maillot : Celui du BS/BTS. Toujours surclassé en équipe de jeune, il débuta en 1ère le 14 mars 1982 à Piquessary contre Dax (match perdu 0 à 15) en rentrant en court de match au poste de 2ème ligne alors qu’il n’avait pas encore 19 ans. Sa 1ère titularisation l’année suivante (9 octobre 83) avec la réception de Tulle à "Pique" (perdu 6 à 14) mais cette fois-ci au poste de 3ème ligne.
Son dernier match fut donc le 5 juin 1994 à Tyrosse pour cette finale de 2ème division alors que le mois suivant il allait faire 31 ans.
Entre ces 2 dates ce furent 13 saisons de fidélité à son club de toujours et pas loin de 200 matchs disputés en 1ère avec au passage 1 Challenge de l’Espérance (1984), 16ème de finale de 1ère Division (1985) & 1 finale de 2ème Division (1994). Mais aussi, trois 16ème de 2ème Division (1992, 1993 & 1994), deux 8ème de finale de 2ème Division (1993 & 1994), un ¼ et une ½ finale de 2ème Division en 1994.
On peut noter également, une ½ finale de challenge de l’ESSOR (1993) & un ¼ de finale l’année suivante (1994) dans ce même Challenge.
Sortie du vestiaire pour les Noirs en ce jour de finale (devant + 10 000 supporters/spectateurs) emmenés par leur Capitaine Michel Lassalle.
Enfin, on ne peut pas passer sous silence l’apport et l’attachement de la Famille « Lassalle » au BS/BTS : Henry & Gilbert 2 dirigeants compétents. Lucien, l’un des plus grands présidents qu’ait connu le club (il est d’ailleurs le pdt d’honneur du BTS). Pierre, l’oncle de Michel, capitaine en 1970 de l’équipe finaliste de 2ème Division. Bernard et Alain, frères de Michel, dont le 1er débuta également en 1ère alors qu’il était encore junior au poste de demi d’ouverture. Michel, capitaine emblématique des années 90 … Et maintenant Théo, son fils, qui porte le numéro de son oncle (10) en junior !!!!
Michel, capitaine de l’équipe finaliste de 2ème division en 1994, quels souvenirs gardes-tu de cette épopée ?
Une forte amitié qui se manifester par un collectif de qualité.
Est-ce qu’une équipe ou un adversaire en particulier t’avait marqué durant ces 3 ans (1992-1994) ?
Oui, le collectif de Peyrehorade le jour de la finale qui était supérieur à notre collectif.
As-tu une anecdote concernant ces 3 ans ou un de tes coéquipiers ?
Lors de la saison 92-93, alors que nous venions de perdre le match de la monté contre La Voulte, après une heure de route sur le trajet du retour, un de mes partenaires " Philippe Duguine" est venu nous rejoindre au fond du bus, pour casser le silence tragique qui y résidait. Lui, qui normalement était toujours calme et assit sur les premiers sièges, ceux juste à côté du chauffeur de bus, a lancé la première chanson. 4 heures plus tard, l'équipe était toujours ensemble à l'estival pour continuer le répertoire ! La finale de 94 a commencé à se construire ce soir là.
Comment concevais-tu ton rôle de capitaine ?
Comme un relai indispensable entre les valeurs inculquées par le club et les désirs de chacun des joueurs.
Vous aviez été plusieurs titulaires à arrêter votre carrière après la finale. Avec le recul penses-tu que ce fut une bonne décision ?
Oui, ça avait, pour ma part, était annoncer en décembre 93, cette décision avait été murement réfléchie. Il n'y a donc pas de regret.
As-tu gardé des contacts avec tes coéquipiers de l’époque ?
Oui, la forte amitié qui avait été créée à l'époque est toujours aussi forte aujourd'hui.
Toujours surclassé en équipe de jeune, tu as débuté en junior en 1ère, que représentait à l’époque pour toi le fait de jouer en 1ère du BS ?
Un honneur immense et la peur de décevoir partenaires et supporteurs.
Quels souvenirs gardes-tu de cette période ?
Un potentiel de joueurs utilisés qu'à 50% de ses énormes moyens.
En 1991, en tant que joueur tu as connu le « traumatisme » de la descente en 2ème division après 21 saisons au plus haut niveau pour le club (que l’on peut comparer à celui vécu cette saison avec la descente en Fédérale 3). Comment se relève-t-on de cela pour transformer une descente « historique » en une superbe épopée 3 saisons plus tard ?
En s'appuyant sur un noyau de joueurs à partir duquel il est possible de créer petit à petit un collectif efficace.
As-tu un message particulier pour le club en cette période difficile ?
Mes anciens partenaires s'unissent à moi pour remercier les BTS de nous avoir permis de construire un collectif dans lequel il faisait très bon vivre. Je souhaite bien sur une très bonne saison 2014-2015 à tous les joueurs, de toutes les équipes qui porte le maillot noir.
Que deviens-tu ?
Tout va bien pour ma part, travail, santé, famille.
Formé au club, Michel Lassalle n'a connu qu'un seul maillot : Celui du BS/BTS. Toujours surclassé en équipe de jeune, il débuta en 1ère le 14 mars 1982 à Piquessary contre Dax (match perdu 0 à 15) en rentrant en court de match au poste de 2ème ligne alors qu’il n’avait pas encore 19 ans. Sa 1ère titularisation l’année suivante (9 octobre 83) avec la réception de Tulle à "Pique" (perdu 6 à 14) mais cette fois-ci au poste de 3ème ligne.
Son dernier match fut donc le 5 juin 1994 à Tyrosse pour cette finale de 2ème division alors que le mois suivant il allait faire 31 ans.
Entre ces 2 dates ce furent 13 saisons de fidélité à son club de toujours et pas loin de 200 matchs disputés en 1ère avec au passage 1 Challenge de l’Espérance (1984), 16ème de finale de 1ère Division (1985) & 1 finale de 2ème Division (1994). Mais aussi, trois 16ème de 2ème Division (1992, 1993 & 1994), deux 8ème de finale de 2ème Division (1993 & 1994), un ¼ et une ½ finale de 2ème Division en 1994.
On peut noter également, une ½ finale de challenge de l’ESSOR (1993) & un ¼ de finale l’année suivante (1994) dans ce même Challenge.
Sortie du vestiaire pour les Noirs en ce jour de finale (devant + 10 000 supporters/spectateurs) emmenés par leur Capitaine Michel Lassalle.
Enfin, on ne peut pas passer sous silence l’apport et l’attachement de la Famille « Lassalle » au BS/BTS : Henry & Gilbert 2 dirigeants compétents. Lucien, l’un des plus grands présidents qu’ait connu le club (il est d’ailleurs le pdt d’honneur du BTS). Pierre, l’oncle de Michel, capitaine en 1970 de l’équipe finaliste de 2ème Division. Bernard et Alain, frères de Michel, dont le 1er débuta également en 1ère alors qu’il était encore junior au poste de demi d’ouverture. Michel, capitaine emblématique des années 90 … Et maintenant Théo, son fils, qui porte le numéro de son oncle (10) en junior !!!!
Michel, capitaine de l’équipe finaliste de 2ème division en 1994, quels souvenirs gardes-tu de cette épopée ?
Une forte amitié qui se manifester par un collectif de qualité.
Est-ce qu’une équipe ou un adversaire en particulier t’avait marqué durant ces 3 ans (1992-1994) ?
Oui, le collectif de Peyrehorade le jour de la finale qui était supérieur à notre collectif.
As-tu une anecdote concernant ces 3 ans ou un de tes coéquipiers ?
Lors de la saison 92-93, alors que nous venions de perdre le match de la monté contre La Voulte, après une heure de route sur le trajet du retour, un de mes partenaires " Philippe Duguine" est venu nous rejoindre au fond du bus, pour casser le silence tragique qui y résidait. Lui, qui normalement était toujours calme et assit sur les premiers sièges, ceux juste à côté du chauffeur de bus, a lancé la première chanson. 4 heures plus tard, l'équipe était toujours ensemble à l'estival pour continuer le répertoire ! La finale de 94 a commencé à se construire ce soir là.
Comment concevais-tu ton rôle de capitaine ?
Comme un relai indispensable entre les valeurs inculquées par le club et les désirs de chacun des joueurs.
Vous aviez été plusieurs titulaires à arrêter votre carrière après la finale. Avec le recul penses-tu que ce fut une bonne décision ?
Oui, ça avait, pour ma part, était annoncer en décembre 93, cette décision avait été murement réfléchie. Il n'y a donc pas de regret.
As-tu gardé des contacts avec tes coéquipiers de l’époque ?
Oui, la forte amitié qui avait été créée à l'époque est toujours aussi forte aujourd'hui.
Toujours surclassé en équipe de jeune, tu as débuté en junior en 1ère, que représentait à l’époque pour toi le fait de jouer en 1ère du BS ?
Un honneur immense et la peur de décevoir partenaires et supporteurs.
Quels souvenirs gardes-tu de cette période ?
Un potentiel de joueurs utilisés qu'à 50% de ses énormes moyens.
En 1991, en tant que joueur tu as connu le « traumatisme » de la descente en 2ème division après 21 saisons au plus haut niveau pour le club (que l’on peut comparer à celui vécu cette saison avec la descente en Fédérale 3). Comment se relève-t-on de cela pour transformer une descente « historique » en une superbe épopée 3 saisons plus tard ?
En s'appuyant sur un noyau de joueurs à partir duquel il est possible de créer petit à petit un collectif efficace.
As-tu un message particulier pour le club en cette période difficile ?
Mes anciens partenaires s'unissent à moi pour remercier les BTS de nous avoir permis de construire un collectif dans lequel il faisait très bon vivre. Je souhaite bien sur une très bonne saison 2014-2015 à tous les joueurs, de toutes les équipes qui porte le maillot noir.
Que deviens-tu ?
Tout va bien pour ma part, travail, santé, famille.
Re: Il y a 20 ans (1994) le BTS finaliste de 2ème Division..... Que sont-ils devenus ???
C'est une personnalité importante de la vie de notre club qui a accepté de participer à ce "retour vers le passé" en répondant à quelques questions sur l'épopée de 1994 qu'il vécu sur le banc de touche....
Depuis + de 40 ans, il a occupé toutes les fonctions au sein de notre club.
D'abord joueur pendant au moins 14 saisons en 1ère (il était remplaçant lors de la finale de 2ème division en 1970. Son dernier match de championnat fut lors d'un BS/Tulle en 1983 (gagné 19 à 7) au poste d'ailier, mais la saison suivante 1984, il était remplaçant lors du dernier Challenge de l'Espérance gagné 71 à 0 contre Valence à Mont de Marsan... La boucle étant bouclée).
Ensuite comme entraîneur/éducateur où il s'occupa 2 fois de la 1ère, mais aussi des juniors puis des cadets du club.
Enfin comme président depuis 2000 : José Foncillas.
Article du bulletin du club "ALLEZ LES NOIRS" de juin 1991, présentant les nouveaux entraîneurs JP Champres & José Foncillas.
Attaquant rassé, relanceur infatigable, il a l'un des plus beau palmarès de notre club en tant que joueur :
- Finaliste 2ème Division 1970 (en tant que remplaçant).
- 3 Seizième de finale en 1973, 1978 & 1980 (en 1981 et 82 il participe à la saison permettant au club de disputer 2 autres 16ème mais il ne dispute pas ces matchs).
- 1 Challenge de l'Espérance en 1984 (remplaçant) (en 1981 il participe à la saison permettant au club de gagner le Challenge d'Espérance en 1981 mais il ne dispute pas la finale).
- Finaliste du challenge Berden en 1977
- Finaliste de la Coupe Nationale en 1979
Article du journal Sud-Ouest où les entraîneurs évoquent la finale avec une photo sympa de José au milieu de ses joueurs pour le traditionnel footing d'échauffement.
José, dans quelles circonstances tu es revenu comme entraîneur au BTS en 1991 ?
Je suis devenu entraîneur du B.T.S. en 1991 sur demande de M.GARCIA BADY Edouard (président) et M.ARNAUD Dominique (responsable sportif), car le club descendait en deuxième division. Un défi était à relever, faire un cours passage dans celle-ci.
Comment votre duo d’entraîneur fonctionnait-il ?
Effectivement j'ai entraîné avec M.CHAMPRES Jean-Paul qui habitait Boucau et enseignait à Baïgorry. J'étais son parfait complément, puisque je n'avais jamais quitté le club et que je connaissais parfaitement les hommes et les coutumes du club. Ce tandem ainsi constitué devait être celui du renouveau.
Jean-Paul faisait également la préparation physique et proposait les divers lancements de jeu. Moi j'apportais ma touche personnelle, mais déjà se dessinait les contours de notre jeu, avec une conquête propre, une défense irréprochable, et ensuite seulement un jeu d'attaque approprié.
Que retiens-tu de ces 3 saisons au BTS qui débouchèrent sur une remontée en 1ère -Division ponctuées par une finale de 2ème division ?
La première saison a été laborieuse, car nous avions perdu certains derbies à la maison et qu'on se situait dans le ventre mou de la fédérale 2 (nota bene : 2ème division de l'époque). La 3ème saison a été la bonne pour la montée avec cette finale perdue à Saint Vincent de Tyrosse contre Peyrehorade devant une affluence record 10 000 personnes. Nous avions un jeu basé sur notre point fort, le paquet d'avants avec en figure de proue notre valeureux capitaine M.LASSALLE Michel. Cependant j'essayais de faire comprendre que le match se jouait à 15, et qu'il fallait transmettre l'ovale à des trois quarts qui avaient certaines qualités ou capacités. Malheureusement celle-ci était souvent délivrée lorsque le score était fait, au grand des 3/4.
Est-ce qu’un adversaire t’avais particulièrement marqué pendant ces 3 années ?
Peyrehorade qui avait une équipe plus complète et joueuse que nous, donc certains éléments sont partis dans des clubs plus huppés (exemple : Jeff Dubois (Dax, Béziers, Colomiers, Stade Toulousain, Métro-Racing) ou Yannick Lamour (Aviron Bayonnais)).
As-tu des regrets sur cette saison 1994 ? Avec le temps, le recul est-ce qu’il y a quelque chose que tu aurais changé ?
Si j'avais un regret, c'est ce rugby de mouvement qu'on n'a pas su mettre en place. Il aurait fallu insister et expliquer à nos avants, les bienfaits de ce jeu aéré et porteur d'espoir.
Remplaçant lors de la finale de 1970, entraîneur lors de celle de 1994, est-ce que pour toi cela était synonyme de « boucle bouclée » ?
Effectivement j'étais remplaçant en 1970, mais celui-ci ne se changeait pas (très offusquant et blessant) et entraîneur en 1994. Les 2 finales ont été perdues et cela laisse beaucoup de regrets. Car la finale de 1970 je devais la jouer, mais comme j'étais le plus jeune, on m'a dit que dans le futur j'aurais d'autres finales à faire. Cela ne s'est véritablement pas produit. En 1995 j'ai continué comme entraîneurs des cadets, avec de réelles satisfactions personnelles et humaines.
Avec JP Champres vous aviez décidé d’arrêté après cette saison 1994 où vous veniez de faire remonter le club (avec une finale en prime). Aucun regret sur cet arrêt ?
Notre arrêt était conjugué à beaucoup de paramètres. Jean-Paul faisait des kms, moi j'avais mon métiers, mais aussi le bar à gérer, mais aussi l'usure des discours avec les mêmes joueurs, et l'arrêt de certains cadres. Il fallait renouveler et impulser une autre dynamique (nouveaux entraîneurs, nouveau président, nouvel encadrement, etc....).
Joueurs dans les années 70/début 80, entraîneur dans les années 80/90, président depuis les années 2000, tu as traversés et marqué + 40 ans de notre club. Cela représente quoi pour toi ?
Le club représente pour moi une deuxième famille. J'ai tout connu, avec en exergue le titre de Champion de France de la "Fédérale 2B" en 2007, l'année du centenaire du club.
Un grand regret : en novembre 1974, lorsque j'étais pressenti dans l'équipe de France des moins de 23 ans et que je me suis gravement blessé à la cuisse gauche, avec une rupture du quadriceps (72 points de suture). J'ai été immobilisé quatre mois et adieu la sélection. J'aurai voulu tant avoir un maillot frappé du coq à la maison, tout en jouant pour un club vraiment amateur. Cette sélection m'aurait comblé de plaisir et de joie immense.
Si nous sommes aujourd'hui en "Fédérale 3", que les supporters sachent que nous ferons tout notre possible pour gravir ces marches qui mènent, année après année à l'échelon supérieur de la partie amateur. J'en suis persuadé et je demeure confiant en l'avenir.
José avec Errecart, Belloc et Sanglan devant un article de la finale de 1970, dans son bar de l'Estival.
Depuis + de 40 ans, il a occupé toutes les fonctions au sein de notre club.
D'abord joueur pendant au moins 14 saisons en 1ère (il était remplaçant lors de la finale de 2ème division en 1970. Son dernier match de championnat fut lors d'un BS/Tulle en 1983 (gagné 19 à 7) au poste d'ailier, mais la saison suivante 1984, il était remplaçant lors du dernier Challenge de l'Espérance gagné 71 à 0 contre Valence à Mont de Marsan... La boucle étant bouclée).
Ensuite comme entraîneur/éducateur où il s'occupa 2 fois de la 1ère, mais aussi des juniors puis des cadets du club.
Enfin comme président depuis 2000 : José Foncillas.
Article du bulletin du club "ALLEZ LES NOIRS" de juin 1991, présentant les nouveaux entraîneurs JP Champres & José Foncillas.
Attaquant rassé, relanceur infatigable, il a l'un des plus beau palmarès de notre club en tant que joueur :
- Finaliste 2ème Division 1970 (en tant que remplaçant).
- 3 Seizième de finale en 1973, 1978 & 1980 (en 1981 et 82 il participe à la saison permettant au club de disputer 2 autres 16ème mais il ne dispute pas ces matchs).
- 1 Challenge de l'Espérance en 1984 (remplaçant) (en 1981 il participe à la saison permettant au club de gagner le Challenge d'Espérance en 1981 mais il ne dispute pas la finale).
- Finaliste du challenge Berden en 1977
- Finaliste de la Coupe Nationale en 1979
Article du journal Sud-Ouest où les entraîneurs évoquent la finale avec une photo sympa de José au milieu de ses joueurs pour le traditionnel footing d'échauffement.
José, dans quelles circonstances tu es revenu comme entraîneur au BTS en 1991 ?
Je suis devenu entraîneur du B.T.S. en 1991 sur demande de M.GARCIA BADY Edouard (président) et M.ARNAUD Dominique (responsable sportif), car le club descendait en deuxième division. Un défi était à relever, faire un cours passage dans celle-ci.
Comment votre duo d’entraîneur fonctionnait-il ?
Effectivement j'ai entraîné avec M.CHAMPRES Jean-Paul qui habitait Boucau et enseignait à Baïgorry. J'étais son parfait complément, puisque je n'avais jamais quitté le club et que je connaissais parfaitement les hommes et les coutumes du club. Ce tandem ainsi constitué devait être celui du renouveau.
Jean-Paul faisait également la préparation physique et proposait les divers lancements de jeu. Moi j'apportais ma touche personnelle, mais déjà se dessinait les contours de notre jeu, avec une conquête propre, une défense irréprochable, et ensuite seulement un jeu d'attaque approprié.
Que retiens-tu de ces 3 saisons au BTS qui débouchèrent sur une remontée en 1ère -Division ponctuées par une finale de 2ème division ?
La première saison a été laborieuse, car nous avions perdu certains derbies à la maison et qu'on se situait dans le ventre mou de la fédérale 2 (nota bene : 2ème division de l'époque). La 3ème saison a été la bonne pour la montée avec cette finale perdue à Saint Vincent de Tyrosse contre Peyrehorade devant une affluence record 10 000 personnes. Nous avions un jeu basé sur notre point fort, le paquet d'avants avec en figure de proue notre valeureux capitaine M.LASSALLE Michel. Cependant j'essayais de faire comprendre que le match se jouait à 15, et qu'il fallait transmettre l'ovale à des trois quarts qui avaient certaines qualités ou capacités. Malheureusement celle-ci était souvent délivrée lorsque le score était fait, au grand des 3/4.
Est-ce qu’un adversaire t’avais particulièrement marqué pendant ces 3 années ?
Peyrehorade qui avait une équipe plus complète et joueuse que nous, donc certains éléments sont partis dans des clubs plus huppés (exemple : Jeff Dubois (Dax, Béziers, Colomiers, Stade Toulousain, Métro-Racing) ou Yannick Lamour (Aviron Bayonnais)).
As-tu des regrets sur cette saison 1994 ? Avec le temps, le recul est-ce qu’il y a quelque chose que tu aurais changé ?
Si j'avais un regret, c'est ce rugby de mouvement qu'on n'a pas su mettre en place. Il aurait fallu insister et expliquer à nos avants, les bienfaits de ce jeu aéré et porteur d'espoir.
Remplaçant lors de la finale de 1970, entraîneur lors de celle de 1994, est-ce que pour toi cela était synonyme de « boucle bouclée » ?
Effectivement j'étais remplaçant en 1970, mais celui-ci ne se changeait pas (très offusquant et blessant) et entraîneur en 1994. Les 2 finales ont été perdues et cela laisse beaucoup de regrets. Car la finale de 1970 je devais la jouer, mais comme j'étais le plus jeune, on m'a dit que dans le futur j'aurais d'autres finales à faire. Cela ne s'est véritablement pas produit. En 1995 j'ai continué comme entraîneurs des cadets, avec de réelles satisfactions personnelles et humaines.
Avec JP Champres vous aviez décidé d’arrêté après cette saison 1994 où vous veniez de faire remonter le club (avec une finale en prime). Aucun regret sur cet arrêt ?
Notre arrêt était conjugué à beaucoup de paramètres. Jean-Paul faisait des kms, moi j'avais mon métiers, mais aussi le bar à gérer, mais aussi l'usure des discours avec les mêmes joueurs, et l'arrêt de certains cadres. Il fallait renouveler et impulser une autre dynamique (nouveaux entraîneurs, nouveau président, nouvel encadrement, etc....).
Joueurs dans les années 70/début 80, entraîneur dans les années 80/90, président depuis les années 2000, tu as traversés et marqué + 40 ans de notre club. Cela représente quoi pour toi ?
Le club représente pour moi une deuxième famille. J'ai tout connu, avec en exergue le titre de Champion de France de la "Fédérale 2B" en 2007, l'année du centenaire du club.
Un grand regret : en novembre 1974, lorsque j'étais pressenti dans l'équipe de France des moins de 23 ans et que je me suis gravement blessé à la cuisse gauche, avec une rupture du quadriceps (72 points de suture). J'ai été immobilisé quatre mois et adieu la sélection. J'aurai voulu tant avoir un maillot frappé du coq à la maison, tout en jouant pour un club vraiment amateur. Cette sélection m'aurait comblé de plaisir et de joie immense.
Si nous sommes aujourd'hui en "Fédérale 3", que les supporters sachent que nous ferons tout notre possible pour gravir ces marches qui mènent, année après année à l'échelon supérieur de la partie amateur. J'en suis persuadé et je demeure confiant en l'avenir.
José avec Errecart, Belloc et Sanglan devant un article de la finale de 1970, dans son bar de l'Estival.
Re: Il y a 20 ans (1994) le BTS finaliste de 2ème Division..... Que sont-ils devenus ???
C'est une des personnalités influentes de cette épopée de 1994, construite sur 3 saisons, qui nous fait le plaisir de participer à ce sujet : Dominique Arnaud, qui était à l'époque "Pdt de la Commission de Rugby" mais surtout le "manager sportif" de du club !!!
Pour Beaucoup Dominique Arnaud, c'est le Cyclisme, le Tour de France avec Indurain dont il fut un remarquable coéquipier.
Mais c'est oublier qu'il fut « Champion de France » Minimes à 7 à Périgueux en 1970 avec l’école de rugby BOUCAU TARNOS ONDRES.
Minimes Champions de France : Debout Millox, Lalanne, Destribats, Novion, Péhau. Accroupis : Dominique Arnaud, Fernandez, Guerrero, Ph. Dacharry & Biremont (2 saisons plus tard 1972, cette génération sera Championne deFrance cadets avec le BS).
De plus avec son grand ami, le regretté Philippe Desribats, Dominique Arnaud aimait jouer au "gagne terrain".
La "légende" raconte que c'est grâce à ces nombreuses parties que Destribats a acquis un excellent jeu au pied tout en permettant à Dominique Arnaud d'avoir le foncier nécessaire pour faire le Tour de France… En courant après les longs ballons de son ami !!!
Dominique Arnaud a ainsi joué au Boucau-Stade au jusqu’au 31 decembre 1971 en cadets où il a choisi le vélo !!
===============
Dominique, Président de la Commission de Rugby de 1992 à 1994, comment es-tu revenu au BTS en 1992 ?
…. mais j’y étais déjà depuis 1989 au sein de la Commission animation de Pierre DARRIGUES sous la Présidence de Lucien LASSALLE.
Il est vrai que lorsque Edouard Garcia BADY m’a proposé la Commission de rugby, non seulement il m’a fait beaucoup d’honneur, une belle marque de confiance mais aussi un beau cadeau et un magnifique défi, un poste à responsabilités proche du « terrain ». Aujourd’hui cette fonction rappelle celle de « Manager » et en est en fait très proche. Poste dans lequel il faut avoir une vision générale et néanmoins précise des effectifs de toutes les équipes y compris de l’encadrement et des dirigeants et harmoniser le tout pour créer une âme , une identification « club » dans lequel collectif est prépondérant !
Après un bail de 21 ans dans l’Elite du rugby Français, le BTS retrouvait la 2ème Division, dans quel état as-tu trouvé le club lors de ta prise de fonction ?
Effectivement j’ai vécu au sein du Conseil d’Administration les derniers moments du BTS dans l’Elite, le groupe B et enfin les « affres » de la deuxième division. Il fallait gérer les querelles des supporters Boucalais et Tarnosiens partagés et déchirés autant par la descente de « Pique » vers l’intercommunal que la descente sportive en deuxième division. D’aucun pensaient que le seul changement de stade était la cause de cette « agonie » …..
J’ai aussi vibré pendant vingt ans avec ce BS connu et reconnu « depuis Verdun jusqu’à Mombrun » et le stade de Piquessarry plein comme un œuf hantise des plus grands joueurs de l’Elite Nationale…Cette fin de décénnie 80 et le début des années 90 anéantissaient les efforts des ALZUGURREN DARRIGUES CHAMPAGNE LASSALLE JP VERGEZ BOUE BIARROTTE zézé BIE LATASTE ARAGON (s) LATAILLADE et bien d’autres…qui avaient hissé le club au plus niveau du rugby National en fin des années 70 !...
Le fatalisme n’était pas trop de mise au sein du club et chacun, dans ces années 90, croyait plus en un incident de parcours malheureux et espéraient une remontée rapide !...
On sentait dans les yeux et dans les propos des dirigeants des clubs rencontrés un profond respect bien que le BTS en deuxième division était « l’équipe à battre » au début ….et ceux qui y arrivaient s’en excusaient presque …génés d’enfoncer un peu plus ceux qu’ils avaient adorés peu de temps avant….aussi nostalgiques de « Pique » que les plus purs boucalais ! Les hommes en noir ont marqué beaucoup de personnes d’autres clubs qui s’identifiaient « au petit qui mangeait les grands ! »
…..las une grande révolution culturelle était en marche dans le rugby, mais aussi dans le sport en général…
Que retiens-tu de ces 3 saisons au BTS qui débouchèrent sur une remontée en 1ère Division ponctuées par une finale de 2ème division ?
Un souvenir partagé entre une aventure humaine hors pair qui au sortir de ma propre carrière de sportif professionnel m’a replongé de suite dans un monde humble qui était plus en accord avec mes racines et mes origines et une fin douloureuse…
Ma grand-mère Julienne, avenue Jean Jaurès à Tarnos lavait les maillots autrefois du BS et je me plaisais tout petit à enfiler le maillot n° 3 de « DARTIFLO » au sortir du séchoir ,( DARTIGOUEYTE de son vrai nom, pilier du BS), un voisin que l’on voyait souvent passer, avec son port fier, altier …sur sa mobylette ! …Me retrouver dans un rôle important au sein de ce club qui avait réuni, uni, rythmé même la vie de générations de boucalais et tarnosiens de mon enfance, me remplissait de bonheur et de fierté…même si aujourd’hui ces sentiments peuvent paraître dépassés ou désuets…
Une aventure humaine oui car malgré les exigences des uns ou des autres, le tout restait dans des proportions abordables et raisonnables. L’apport de « Bayonnais »..ex ennemis jurés, nous a permis de remonter en première division. Je me rappelle d’avoir écrit sur une plaquette du club « bleus de cœur… noirs de Chauffe » pour faire taire les critiques d’un recrutement trop « bleu » aux yeux de certains … Ceux qui étaient là ces années là, ils se reconnaîtront, n’ont pas triché avec le maillot noir, ils l’ont respecté ! Qu’ils soient restés bleu et blanc au plus profond d’eux-mêmes n’en est que plus remarquable ! j’aime les gens qui ont des racines !
L’amalgame avec nos boucalais tarnosiens s’est fait facilement sous l’autorité d’un « Capitaine » investi pleinement sur et hors du terrain, Michel LASSALLE, sous la houlette d’entraineurs compétents ….devenus Président du BTS pour l’un , José Foncillas, Responsable du centre de Formation Espoirs de l’Aviron Bayonnais pour l’autre…Jean Paul CHAMPRES …Excusez du peu !
Au sein d’une équipe mature, des jeunes ont cependant pu éclore, Franck CORRIHONS , Maurice BARRAGUE, JP BERTIN etc…et ceux qui ont fait les beaux jours du BTS par la suite en F2 !
J’avais autant de plaisir à suivre les juniors, les réserves, y compris cadets et école de rugby. Une école de rugby qui ma éduqué et donné une certaine culture si non philosophie de vie auprès des Pierre Destribats, Jean Marie Sinfort, Michel Lapègue et autres « petit jean » DUBOIS, Michel Darriet, Francis Gonzalez etc… ..je pense avoir fait partie de la première école de rugby..BOUCAU TARNOS ONDRES dans les années 69/70 !
Je n’aime pas perdre et la finale 1994 contre Peyrehorade me laisse toujours un gôut amer ..Un super jeff DUBOIS a anéanti nos espérances au moment même ou nous prenions l’ascendant dans ce match…cela a fait encore plus mal !
BOUCAU/PEYREHORADE A TYROSSE ! en finale de Deuxième Division ! ça n’avait pas de la gueule çà ? Du terroir ? des racines ?
Une finale jouée le jour de la communion de mon fils ! Merci au Peyrehoradais d’avoir battu..LE Stade Français en demie ! … et aux Tyrossais d’avoir accueilli cette finale….sans eux je n’aurai pas pu la voir ! …car bien sur j’ai réussi une échappée en solitaire …de la communion !
La suite n’est pas belle ! doit elle être narrée ?...La succession d’Edouard GARCIA BADY à la Présidence a donné lieu à une mêlée ouverte peu orthodoxe …Elle a laissé des traces et de vilaines blessures …
Qu’importe, reste dans mon souvenir que les bons moments , de partage, de réussite collective, de doutes également et la satisfaction d’avoir participé un temps à la vie de notre cher BTS…pour le reste le temps et une « amnésie volontaire » pansent les blessures…
Est-ce qu’un adversaire et/ou une rencontre t’a marqué ?
Prix orange BAIGORRY …un régal ! fierté, amitié, racines ..tout ce que j’aime !
Prix citron : PONTACQ…tout ce que je n’aime pas ! (Matchs avec des bagarres du coup d’envoi au coup de sifflet final avec une trentaine de mélées relevées….).
As-tu des anecdotes sur ces 3 saisons ?
Un groupe uni dans lequel les joueurs qui travaillaient ont payé les chambres et repas des joueurs « chômeurs » ou étudiants un jour de déplacement à LA ROCHELLE pour un match de play off à Niort!
Ce jour là j’ai su que nous irions loin !
…Et aussi le « cheese burger » dégusté par Edouard Garcia Bady à ….Montfort à chalosse ! pays du foie gras…. introuvable ce jour là ! un grand moment !
As-tu gardé des contacts avec des joueurs de l’époque ?
Pas de contacts directs et fréquents …mais quand le hasard de la vie nous fait se rencontrer …on sent bien qu’il s’est passé quelque chose …
Suis-tu toujours les résultats du BTS ? Que penses-tu de la période difficile que le club traverse (descente en Fédérale 3) ?
Bien sur que je suis les résultats du BTS, même en quatrième série je les suivrais !
Avec internet, le site « Rugby fédérale » on a les résultats dès le dimanche soir, le site du BTS est aussi dans mes « favoris ».
Je viens peu au stade…bien que ma mère habite à l’entrée !...mais je suis l’actualité du club de près et la descente du club cette année fait mal surtout après une saison 2012/2013 très satisfaisante qui laissait à penser que le BTS faisait partie des valeurs sures de la Fédérale 2 !
Je suis souvent en contact avec José Foncillas, que j’apprécie beaucoup et qui a beaucoup donné au club ! on s’appelle souvent...
La descente n’était elle pas inéluctable un jour ou l’autre ? PEYREHORADE, BAIGORRY, SAINT PAUL LES DAX , ORTHEZ , pour ne parler que de nos plus proches, sont aussi passé à la trappe ! Seuls l’US Tyrosse et le SJLO parviennent à garder un rang honorable. Ce que réalise les tyrossais est remarquable mais leur situation géographique leur est favorable avec une identification de tout un canton derrière eux !
Il faudra remonter, la Fédérale 2 est sportivement la place du BTS ! plus haut, le pouvoir des moyens financiers est plus fort que le pouvoir sportif.
Que penses-tu du rugby de maintenant et du professionnalisme ?
Aujourd’hui on ne joue plus au rugby par « passion » ! Le rugby entre dans un agenda de Loisirs et se pratique au milieu d’une foule d’activités !
Pourtant, je me refuse à croire que nous n’avons plus de bons joueurs dans le coin (Cote Basque Landes) capables d’évoluer en Top 14 où dans le Tournoi ! Simplement les jeunes locaux ne sont pas lancés dans le grand bain des joutes nationales et internationales. On ne leur donne pas l’ambition et la direction du « haut niveau » !
Combien de chances un cadet de l’Aviron du Bo de DAX ou de Mont de Marsan (et autres clubs pros) a de chances de jouer en première plus tard ?....il en va de même pour notre équipe Nationale pourtant nous avons un très beau Championnat TOP 14….envié paraît il !....les anglais aussi ont un Championnat de Football de très haut niveau…grâce aux joueurs étrangers (français)….et leur équipe Nationale est rentré à la maison dès le premier tour du mundial !
Perso je suis favorable a un seul club Landais et un seul club basque dans notre région EN top 14!...clubs qui n’aurait pas de juniors, pas de cadets, pas d’écoles de rugby…les compétences de formation de ces niveaux existent dans les clubs de notre région.
Que deviens-tu ?
Je suis revenu dans le cyclisme en ayant monté grâce à une rencontre avec Monsieur LAPEGUE, PDG du Groupe de transports LAPEGUE, une structure de Division Nationale 1. Nous avons atteint en restant dans de l’Aquitain pour notre recrutement dans le Top 10 des clubs Amateurs Français. Nous sommes un des 5 clubs référents de la formation World Tour FDJ, et avons en une dizaine d’année fait passer une douzaine de coureurs locaux en Equipe de France et chez les Professionnels. D’ailleurs en 2014 la FDJ alignera sur le Tour deux coureurs issus de notre formation, le périgourdin Mickael DELAGE et le nayais Mathieu LADAGNOUS .
L’expérience avec le BTS m’aide beaucoup dans ma façon de manager cette équipe !
Malgré notre Top 10 sportif en D1, le côté financier est très difficile pour nous et avons du rejoindre la D2 par manque de moyens devant notre DNCG…
Comme le BTS nous visons la remontée !
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Pour Beaucoup Dominique Arnaud, c'est le Cyclisme, le Tour de France avec Indurain dont il fut un remarquable coéquipier.
Mais c'est oublier qu'il fut « Champion de France » Minimes à 7 à Périgueux en 1970 avec l’école de rugby BOUCAU TARNOS ONDRES.
Minimes Champions de France : Debout Millox, Lalanne, Destribats, Novion, Péhau. Accroupis : Dominique Arnaud, Fernandez, Guerrero, Ph. Dacharry & Biremont (2 saisons plus tard 1972, cette génération sera Championne deFrance cadets avec le BS).
De plus avec son grand ami, le regretté Philippe Desribats, Dominique Arnaud aimait jouer au "gagne terrain".
La "légende" raconte que c'est grâce à ces nombreuses parties que Destribats a acquis un excellent jeu au pied tout en permettant à Dominique Arnaud d'avoir le foncier nécessaire pour faire le Tour de France… En courant après les longs ballons de son ami !!!
Dominique Arnaud a ainsi joué au Boucau-Stade au jusqu’au 31 decembre 1971 en cadets où il a choisi le vélo !!
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Dominique, Président de la Commission de Rugby de 1992 à 1994, comment es-tu revenu au BTS en 1992 ?
…. mais j’y étais déjà depuis 1989 au sein de la Commission animation de Pierre DARRIGUES sous la Présidence de Lucien LASSALLE.
Il est vrai que lorsque Edouard Garcia BADY m’a proposé la Commission de rugby, non seulement il m’a fait beaucoup d’honneur, une belle marque de confiance mais aussi un beau cadeau et un magnifique défi, un poste à responsabilités proche du « terrain ». Aujourd’hui cette fonction rappelle celle de « Manager » et en est en fait très proche. Poste dans lequel il faut avoir une vision générale et néanmoins précise des effectifs de toutes les équipes y compris de l’encadrement et des dirigeants et harmoniser le tout pour créer une âme , une identification « club » dans lequel collectif est prépondérant !
Après un bail de 21 ans dans l’Elite du rugby Français, le BTS retrouvait la 2ème Division, dans quel état as-tu trouvé le club lors de ta prise de fonction ?
Effectivement j’ai vécu au sein du Conseil d’Administration les derniers moments du BTS dans l’Elite, le groupe B et enfin les « affres » de la deuxième division. Il fallait gérer les querelles des supporters Boucalais et Tarnosiens partagés et déchirés autant par la descente de « Pique » vers l’intercommunal que la descente sportive en deuxième division. D’aucun pensaient que le seul changement de stade était la cause de cette « agonie » …..
J’ai aussi vibré pendant vingt ans avec ce BS connu et reconnu « depuis Verdun jusqu’à Mombrun » et le stade de Piquessarry plein comme un œuf hantise des plus grands joueurs de l’Elite Nationale…Cette fin de décénnie 80 et le début des années 90 anéantissaient les efforts des ALZUGURREN DARRIGUES CHAMPAGNE LASSALLE JP VERGEZ BOUE BIARROTTE zézé BIE LATASTE ARAGON (s) LATAILLADE et bien d’autres…qui avaient hissé le club au plus niveau du rugby National en fin des années 70 !...
Le fatalisme n’était pas trop de mise au sein du club et chacun, dans ces années 90, croyait plus en un incident de parcours malheureux et espéraient une remontée rapide !...
On sentait dans les yeux et dans les propos des dirigeants des clubs rencontrés un profond respect bien que le BTS en deuxième division était « l’équipe à battre » au début ….et ceux qui y arrivaient s’en excusaient presque …génés d’enfoncer un peu plus ceux qu’ils avaient adorés peu de temps avant….aussi nostalgiques de « Pique » que les plus purs boucalais ! Les hommes en noir ont marqué beaucoup de personnes d’autres clubs qui s’identifiaient « au petit qui mangeait les grands ! »
…..las une grande révolution culturelle était en marche dans le rugby, mais aussi dans le sport en général…
Que retiens-tu de ces 3 saisons au BTS qui débouchèrent sur une remontée en 1ère Division ponctuées par une finale de 2ème division ?
Un souvenir partagé entre une aventure humaine hors pair qui au sortir de ma propre carrière de sportif professionnel m’a replongé de suite dans un monde humble qui était plus en accord avec mes racines et mes origines et une fin douloureuse…
Ma grand-mère Julienne, avenue Jean Jaurès à Tarnos lavait les maillots autrefois du BS et je me plaisais tout petit à enfiler le maillot n° 3 de « DARTIFLO » au sortir du séchoir ,( DARTIGOUEYTE de son vrai nom, pilier du BS), un voisin que l’on voyait souvent passer, avec son port fier, altier …sur sa mobylette ! …Me retrouver dans un rôle important au sein de ce club qui avait réuni, uni, rythmé même la vie de générations de boucalais et tarnosiens de mon enfance, me remplissait de bonheur et de fierté…même si aujourd’hui ces sentiments peuvent paraître dépassés ou désuets…
Une aventure humaine oui car malgré les exigences des uns ou des autres, le tout restait dans des proportions abordables et raisonnables. L’apport de « Bayonnais »..ex ennemis jurés, nous a permis de remonter en première division. Je me rappelle d’avoir écrit sur une plaquette du club « bleus de cœur… noirs de Chauffe » pour faire taire les critiques d’un recrutement trop « bleu » aux yeux de certains … Ceux qui étaient là ces années là, ils se reconnaîtront, n’ont pas triché avec le maillot noir, ils l’ont respecté ! Qu’ils soient restés bleu et blanc au plus profond d’eux-mêmes n’en est que plus remarquable ! j’aime les gens qui ont des racines !
L’amalgame avec nos boucalais tarnosiens s’est fait facilement sous l’autorité d’un « Capitaine » investi pleinement sur et hors du terrain, Michel LASSALLE, sous la houlette d’entraineurs compétents ….devenus Président du BTS pour l’un , José Foncillas, Responsable du centre de Formation Espoirs de l’Aviron Bayonnais pour l’autre…Jean Paul CHAMPRES …Excusez du peu !
Au sein d’une équipe mature, des jeunes ont cependant pu éclore, Franck CORRIHONS , Maurice BARRAGUE, JP BERTIN etc…et ceux qui ont fait les beaux jours du BTS par la suite en F2 !
J’avais autant de plaisir à suivre les juniors, les réserves, y compris cadets et école de rugby. Une école de rugby qui ma éduqué et donné une certaine culture si non philosophie de vie auprès des Pierre Destribats, Jean Marie Sinfort, Michel Lapègue et autres « petit jean » DUBOIS, Michel Darriet, Francis Gonzalez etc… ..je pense avoir fait partie de la première école de rugby..BOUCAU TARNOS ONDRES dans les années 69/70 !
Je n’aime pas perdre et la finale 1994 contre Peyrehorade me laisse toujours un gôut amer ..Un super jeff DUBOIS a anéanti nos espérances au moment même ou nous prenions l’ascendant dans ce match…cela a fait encore plus mal !
BOUCAU/PEYREHORADE A TYROSSE ! en finale de Deuxième Division ! ça n’avait pas de la gueule çà ? Du terroir ? des racines ?
Une finale jouée le jour de la communion de mon fils ! Merci au Peyrehoradais d’avoir battu..LE Stade Français en demie ! … et aux Tyrossais d’avoir accueilli cette finale….sans eux je n’aurai pas pu la voir ! …car bien sur j’ai réussi une échappée en solitaire …de la communion !
La suite n’est pas belle ! doit elle être narrée ?...La succession d’Edouard GARCIA BADY à la Présidence a donné lieu à une mêlée ouverte peu orthodoxe …Elle a laissé des traces et de vilaines blessures …
Qu’importe, reste dans mon souvenir que les bons moments , de partage, de réussite collective, de doutes également et la satisfaction d’avoir participé un temps à la vie de notre cher BTS…pour le reste le temps et une « amnésie volontaire » pansent les blessures…
Est-ce qu’un adversaire et/ou une rencontre t’a marqué ?
Prix orange BAIGORRY …un régal ! fierté, amitié, racines ..tout ce que j’aime !
Prix citron : PONTACQ…tout ce que je n’aime pas ! (Matchs avec des bagarres du coup d’envoi au coup de sifflet final avec une trentaine de mélées relevées….).
As-tu des anecdotes sur ces 3 saisons ?
Un groupe uni dans lequel les joueurs qui travaillaient ont payé les chambres et repas des joueurs « chômeurs » ou étudiants un jour de déplacement à LA ROCHELLE pour un match de play off à Niort!
Ce jour là j’ai su que nous irions loin !
…Et aussi le « cheese burger » dégusté par Edouard Garcia Bady à ….Montfort à chalosse ! pays du foie gras…. introuvable ce jour là ! un grand moment !
As-tu gardé des contacts avec des joueurs de l’époque ?
Pas de contacts directs et fréquents …mais quand le hasard de la vie nous fait se rencontrer …on sent bien qu’il s’est passé quelque chose …
Suis-tu toujours les résultats du BTS ? Que penses-tu de la période difficile que le club traverse (descente en Fédérale 3) ?
Bien sur que je suis les résultats du BTS, même en quatrième série je les suivrais !
Avec internet, le site « Rugby fédérale » on a les résultats dès le dimanche soir, le site du BTS est aussi dans mes « favoris ».
Je viens peu au stade…bien que ma mère habite à l’entrée !...mais je suis l’actualité du club de près et la descente du club cette année fait mal surtout après une saison 2012/2013 très satisfaisante qui laissait à penser que le BTS faisait partie des valeurs sures de la Fédérale 2 !
Je suis souvent en contact avec José Foncillas, que j’apprécie beaucoup et qui a beaucoup donné au club ! on s’appelle souvent...
La descente n’était elle pas inéluctable un jour ou l’autre ? PEYREHORADE, BAIGORRY, SAINT PAUL LES DAX , ORTHEZ , pour ne parler que de nos plus proches, sont aussi passé à la trappe ! Seuls l’US Tyrosse et le SJLO parviennent à garder un rang honorable. Ce que réalise les tyrossais est remarquable mais leur situation géographique leur est favorable avec une identification de tout un canton derrière eux !
Il faudra remonter, la Fédérale 2 est sportivement la place du BTS ! plus haut, le pouvoir des moyens financiers est plus fort que le pouvoir sportif.
Que penses-tu du rugby de maintenant et du professionnalisme ?
Aujourd’hui on ne joue plus au rugby par « passion » ! Le rugby entre dans un agenda de Loisirs et se pratique au milieu d’une foule d’activités !
Pourtant, je me refuse à croire que nous n’avons plus de bons joueurs dans le coin (Cote Basque Landes) capables d’évoluer en Top 14 où dans le Tournoi ! Simplement les jeunes locaux ne sont pas lancés dans le grand bain des joutes nationales et internationales. On ne leur donne pas l’ambition et la direction du « haut niveau » !
Combien de chances un cadet de l’Aviron du Bo de DAX ou de Mont de Marsan (et autres clubs pros) a de chances de jouer en première plus tard ?....il en va de même pour notre équipe Nationale pourtant nous avons un très beau Championnat TOP 14….envié paraît il !....les anglais aussi ont un Championnat de Football de très haut niveau…grâce aux joueurs étrangers (français)….et leur équipe Nationale est rentré à la maison dès le premier tour du mundial !
Perso je suis favorable a un seul club Landais et un seul club basque dans notre région EN top 14!...clubs qui n’aurait pas de juniors, pas de cadets, pas d’écoles de rugby…les compétences de formation de ces niveaux existent dans les clubs de notre région.
Que deviens-tu ?
Je suis revenu dans le cyclisme en ayant monté grâce à une rencontre avec Monsieur LAPEGUE, PDG du Groupe de transports LAPEGUE, une structure de Division Nationale 1. Nous avons atteint en restant dans de l’Aquitain pour notre recrutement dans le Top 10 des clubs Amateurs Français. Nous sommes un des 5 clubs référents de la formation World Tour FDJ, et avons en une dizaine d’année fait passer une douzaine de coureurs locaux en Equipe de France et chez les Professionnels. D’ailleurs en 2014 la FDJ alignera sur le Tour deux coureurs issus de notre formation, le périgourdin Mickael DELAGE et le nayais Mathieu LADAGNOUS .
L’expérience avec le BTS m’aide beaucoup dans ma façon de manager cette équipe !
Malgré notre Top 10 sportif en D1, le côté financier est très difficile pour nous et avons du rejoindre la D2 par manque de moyens devant notre DNCG…
Comme le BTS nous visons la remontée !
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Re: Il y a 20 ans (1994) le BTS finaliste de 2ème Division..... Que sont-ils devenus ???
C'est un "enfant du club" qui nous permet de faire un joli bon en arrière de 20 ans !!!
Né en 1970 (année où le BS disputa une Finale de 2ème Division contre Rodez à Castres), 24 ans plus tard, c'est à son tour de disputer le même évènement dans son club de toujours !!!
En cette année 1994, il marqua l'Histoire du club en inscrivant 218 points (2 essais, 26 transformations & 52 pénalités) ce qui (je pense) lui permet de toujours détenir le titre de meilleur marqueur du club sur une saison !!!
D'ailleurs, sur les 74 points inscrits en phase finale par le BTS, 50 points sont de son fait. C'est dire, son poids dans le parcours de la 1ère de l'époque.
Mais il n'en tira aucune gloire, préférant voir dans tout cela le résultat du travail de toute l'équipe !!!
Fidélité, humilité, talent, vous l'aurez reconnu : Il s'agit de Denis Lourtet !!!!
De son 1er match, en 1ère (à l'âge de 18 ans) le 30 octobre 1988 (victoire 16 à 0 devant Châteaurenard à Tarnos) à son dernier match (le 13 mai 2001 à Mugron contre Salies (perdu 24 à 25 en Barrage de F2) lors sa dernière saison (2000/01)) Denis Lourtet fait parti de ces joueurs qui ont marqué l'Histoire de notre club au travers 13 saisons d'affilées en 1ère !!!
Denis, si je te dis « saisons 1994 » quels souvenirs te viennent naturellement en 1er ?
Le souvenir d’une équipe non seulement performante, organisée, puissante, pragmatique le tout amalgamé par un état d’esprit exemplaire.
Elle s’est forgée sur un cycle de 3 ans qui ont vu se bâtir le groupe petit à petit , avec l’apport de jeunes formés au club et d’autres plus aguerris venant des clubs voisins ou de retour au club. Ayant du mal à dissocier ces 3 années, mes souvenirs vont de derbys perdus à domicile les premières années, en passant par une qualification au forceps la première année (quelques rencontres tendues et houleuses avec Vic-Bigorre et une élimination plus que normale contre Bagnères de Bigorre), par des rencontres gagnées à l’extérieur en Chalosse ou Gironde, une découverte du fameux rugby de village à Pontacq et une superbe performance en Play-off à DECAZEVILLE nous qualifiant la deuxième saison (avec malheureusement 2 rencontres de montée perdues) pour aboutir par une saison 1994 maîtrisée avec pour point d’orgue cette finale perdue contre nos amis Peyrehoradais.
Quelle place à cette saison 1994 dans ta carrière ?
C’est évidemment celle la plus riche en émotion et la plus réussie (montée en division supérieure, finale du championnat, demi-finale du challenge). Elle correspond à peu près au milieu de ma carrière rugbystique de joueur au sein des équipes seniors du BTS. Je la range au niveau de mes premiers timides pas au sein de l’équipe première où j’ai pu côtoyer quelques « survivants » des fameuses équipes des années 80 qui ont forgé mon attachement pour le rugby et pour ce maillot noir.
Y a-t-il une équipe et/ou un joueur qui t’on particulièrement marqué ?
Sans faire injure aux autres clubs rencontrés, c’est évidemment l’équipe de Peyrehorade qui nous a été supérieure. Elle était faite à l’instar de notre équipe d’un heureux mélange de générations, et elle a su nous contrer sur nos habituels points forts (même si le jour de la finale l’accumulation de blessés notamment devant nous a été préjudiciable). J’ai gardé également en mémoire l’équipe de Bagnères de Bigorre que nous avions eu la « chance » de rencontrer 3 fois lors de la première saison pour 3 défaites assez cuisantes (malgré une bonne réaction de notre part lors de notre match chez eux).
As-tu des anecdotes sur ces 3 saisons ?
C’est difficile de ressortir un moment précis, tellement le temps passé fut riche, je pense, pour l’ensemble du groupe. Ces souvenirs multiples appartiennent aux gens qui les ont vécus, et les relater risque d’en retirer de leur saveur…
Au fil de la saison 1994, est-ce que tu sentais que l’équipe allait faire un tel parcours en phase finale et atteindre LE match ultime ?
C’est facile 20 ans après de trouver une logique à cette progression, et de prétendre que la finale était l’issue écrite. Un parcours jusqu’en finale nécessite, à mon avis, une part de réussite à laquelle ce sont ajoutées les valeurs sportives et humaine de l’ensemble des joueurs qui ont évolué durant ces 3 années (et beaucoup n’étaient pas du parcours final). De là à le qualifier de match ultime, j’aurais plutôt préféré qu’il constitue une base sur laquelle le club se serait appuyé pour les années suivantes. Malheureusement ce ne fut pas trop le cas, mais c’est une autre histoire.
Meilleur marqueur de l’équipe (218 points (ce qui doit constituer LE record de points pour un joueur au club) est-ce que tu travaillais spécialement face aux perches ? Quand est-ce que tu as vu/su que tu avais des qualités de botteur ?
Si j’ai pu marquer autant de point cette année là (je te fais confiance pour la comptabilité), c’est avant tout du à notre maîtrise et la domination que nous exercions sur nos adversaires. Pour preuve, je ne pense pas avoir marqué la moitié de ces points les 9 autres saisons ou j’ai évolué en équipe fanion du BTS. Etant étudiant pendant cette période et étant notamment sur Tarbes en semaine, je ne pouvais pas participer à toutes séances d’entraînement collectives du mercredi soir. Par contre, j’ai pu mettre à profit ce temps libre à viser les poteaux du stade annexe du Stade Bagnérais. Ces entraînements supplémentaires n’ont pu être que bénéfiques. J’ai commencé à buter en junior (j’ai toujours voulu explorer à fond tous ce que propose notre jeu, ce qui m’a notamment amené à occuper plusieurs postes au BTS). Cela ne marchait pas trop mal et profité de la confiance de mes entraîneurs et coéquipiers pour aider dans ce domaine les différentes équipes dans lesquelles j’ai participé. J’ai quand même eu la chance de fréquenter comme coéquipiers quelques très bons buteurs meilleurs que moi (je ne les nommerai pas, ils se reconnaitront!), à qui je laissais bien volontiers la main (ou le pied).
Denis Lourtet au milieu de ses co-équipier, laissant éclater leur joie d'être en Finale dans le couloir menant au vestiaire de Pézenas, après avoir éliminé Chambéry en 1/2 finale.
Demi de mêlée de formation, tu t’installas au centre de la ligne de 3/4. Comment tu as appréhendé ce changement de poste ?
Comme je te l’ai dit plus haut, j’ai toujours aimé ces changements de poste qui m’ont permis de faire évoluer mon jeu et de trouver souvent ma place dans un collectif. Avec beaucoup plus de jambes, j’aurais aimé jouer aux ailes ou à l’arrière. Avec beaucoup plus de muscles, participer aux touches et aux mêlées !!!
Joueur formé au club (et qui a fait toute sa carrière au BS/BTS) que représentait pour toi le fait de joueur en 1ère ?
L’honneur et la fierté d’être le successeur d’illustres figures locales qui ont porté haut le nom de nos 2 citées dans tout l’hexagone. J’ai grandi dans cette atmosphère enfiévré des dimanches à Piquessarry, et toujours essayé dans la mesure de mes moyens de permettre au club de retrouver cet engouement. Les lustres d’antan n’ont certes pas été retrouvé, mais je suis fier de m’être fait une petite place dans l’histoire du club, et cette période a été personnellement remplie d’émotions sportives partagés et d’enrichissement humain.
Tu as connu plusieurs période avec le club (La 1ère division Groupe A (début en 1ère à 18 ans lors de la saison 1988/89) puis le Groupe B et la descente en 2ème Division (1992/94). Enfin le Yoyo entre la Nationale 2 et la Nationale 1 à la fin des années 90/ début 2000 (dernière saison 2000/01 je crois)). Que retiens-tu de tes années en 1ères et de ton parcours au sein de toutes les équipes du club (de l’EdR au Seniors) ?
C’est vrai que les saisons se sont suivies sans vraiment se ressembler, mais elles m’ont permis, je pense, d’apprécier à leur juste valeur les meilleurs moments passés. A quel niveau que ce soit et quel que soient nos performances sportives, ce parcours m’a permis d’apprécier les coéquipiers, entraineurs et dirigeant que j’ai eu la chance de fréquenter. C’est toujours un grand plaisir de revoir ces personnes avec qui j’ai pu partager ces moments. Au bout du compte, la performance sportive atteinte, même si elle est le moteur de notre sport et si elle peut engendrer du plaisir, n’est que secondaire dans mon bilan de parcours sportif.
Y-a-t-il un ou des personnalités (entraîneurs, joueurs, dirigeants) qui t’on particulièrement marqué au BS/BTS ?
Je parlais plus haut des glorieux ainés des années 70/80, auxquels on peut rajouter les coéquipiers (dont d’ailleurs tu fais parti), entraineurs et dirigeants que j’ai pu fréquenter. J’ai toujours apprécié et respecté chacun. Il m’est donc difficile d’en faire sortir un du chapeau…
Sans faire offense à tous, je pense quand même qu’une personne a été très présente et importante dans mon parcours. J’ai pu le voir à l’œuvre sur le terrain de Piquessarry, avant de le retrouver comme entraineur en junior, puis en senior, puis quelques années plus tard comme Président. Il incarne pour moi un modèle de fidélité et de droiture envers du BTS. Il a, comme tous le monde le sait, très mal vécu la dernière saison passée. Je souhaite ardemment que toutes les forces vives du club et de nos 2 citées, à qui cet attachement au BTS est aussi fort, s’associe à lui pour faire vivre et prospérer tous ensemble notre club.
Que deviens-tu ?
Après 15 ans de travail dans des société d’installations et d’études en électricité du bâtiment, Je me suis lancé depuis 2 ans dans une aventure entrepreneuriale personnelle.
J’habite Tarnos, suis marié avec 2 enfants. Nous essayons de participer à la vie associative locale. Pour ma part, j’œuvre avec grand plaisir depuis à peu près 8 ans à l’école de rugby du BTS en essayant de transmettre au mieux aux futurs équipiers du BTS, mon vécu de joueur.
Né en 1970 (année où le BS disputa une Finale de 2ème Division contre Rodez à Castres), 24 ans plus tard, c'est à son tour de disputer le même évènement dans son club de toujours !!!
En cette année 1994, il marqua l'Histoire du club en inscrivant 218 points (2 essais, 26 transformations & 52 pénalités) ce qui (je pense) lui permet de toujours détenir le titre de meilleur marqueur du club sur une saison !!!
D'ailleurs, sur les 74 points inscrits en phase finale par le BTS, 50 points sont de son fait. C'est dire, son poids dans le parcours de la 1ère de l'époque.
Mais il n'en tira aucune gloire, préférant voir dans tout cela le résultat du travail de toute l'équipe !!!
Fidélité, humilité, talent, vous l'aurez reconnu : Il s'agit de Denis Lourtet !!!!
De son 1er match, en 1ère (à l'âge de 18 ans) le 30 octobre 1988 (victoire 16 à 0 devant Châteaurenard à Tarnos) à son dernier match (le 13 mai 2001 à Mugron contre Salies (perdu 24 à 25 en Barrage de F2) lors sa dernière saison (2000/01)) Denis Lourtet fait parti de ces joueurs qui ont marqué l'Histoire de notre club au travers 13 saisons d'affilées en 1ère !!!
Denis, si je te dis « saisons 1994 » quels souvenirs te viennent naturellement en 1er ?
Le souvenir d’une équipe non seulement performante, organisée, puissante, pragmatique le tout amalgamé par un état d’esprit exemplaire.
Elle s’est forgée sur un cycle de 3 ans qui ont vu se bâtir le groupe petit à petit , avec l’apport de jeunes formés au club et d’autres plus aguerris venant des clubs voisins ou de retour au club. Ayant du mal à dissocier ces 3 années, mes souvenirs vont de derbys perdus à domicile les premières années, en passant par une qualification au forceps la première année (quelques rencontres tendues et houleuses avec Vic-Bigorre et une élimination plus que normale contre Bagnères de Bigorre), par des rencontres gagnées à l’extérieur en Chalosse ou Gironde, une découverte du fameux rugby de village à Pontacq et une superbe performance en Play-off à DECAZEVILLE nous qualifiant la deuxième saison (avec malheureusement 2 rencontres de montée perdues) pour aboutir par une saison 1994 maîtrisée avec pour point d’orgue cette finale perdue contre nos amis Peyrehoradais.
Quelle place à cette saison 1994 dans ta carrière ?
C’est évidemment celle la plus riche en émotion et la plus réussie (montée en division supérieure, finale du championnat, demi-finale du challenge). Elle correspond à peu près au milieu de ma carrière rugbystique de joueur au sein des équipes seniors du BTS. Je la range au niveau de mes premiers timides pas au sein de l’équipe première où j’ai pu côtoyer quelques « survivants » des fameuses équipes des années 80 qui ont forgé mon attachement pour le rugby et pour ce maillot noir.
Y a-t-il une équipe et/ou un joueur qui t’on particulièrement marqué ?
Sans faire injure aux autres clubs rencontrés, c’est évidemment l’équipe de Peyrehorade qui nous a été supérieure. Elle était faite à l’instar de notre équipe d’un heureux mélange de générations, et elle a su nous contrer sur nos habituels points forts (même si le jour de la finale l’accumulation de blessés notamment devant nous a été préjudiciable). J’ai gardé également en mémoire l’équipe de Bagnères de Bigorre que nous avions eu la « chance » de rencontrer 3 fois lors de la première saison pour 3 défaites assez cuisantes (malgré une bonne réaction de notre part lors de notre match chez eux).
As-tu des anecdotes sur ces 3 saisons ?
C’est difficile de ressortir un moment précis, tellement le temps passé fut riche, je pense, pour l’ensemble du groupe. Ces souvenirs multiples appartiennent aux gens qui les ont vécus, et les relater risque d’en retirer de leur saveur…
Au fil de la saison 1994, est-ce que tu sentais que l’équipe allait faire un tel parcours en phase finale et atteindre LE match ultime ?
C’est facile 20 ans après de trouver une logique à cette progression, et de prétendre que la finale était l’issue écrite. Un parcours jusqu’en finale nécessite, à mon avis, une part de réussite à laquelle ce sont ajoutées les valeurs sportives et humaine de l’ensemble des joueurs qui ont évolué durant ces 3 années (et beaucoup n’étaient pas du parcours final). De là à le qualifier de match ultime, j’aurais plutôt préféré qu’il constitue une base sur laquelle le club se serait appuyé pour les années suivantes. Malheureusement ce ne fut pas trop le cas, mais c’est une autre histoire.
Meilleur marqueur de l’équipe (218 points (ce qui doit constituer LE record de points pour un joueur au club) est-ce que tu travaillais spécialement face aux perches ? Quand est-ce que tu as vu/su que tu avais des qualités de botteur ?
Si j’ai pu marquer autant de point cette année là (je te fais confiance pour la comptabilité), c’est avant tout du à notre maîtrise et la domination que nous exercions sur nos adversaires. Pour preuve, je ne pense pas avoir marqué la moitié de ces points les 9 autres saisons ou j’ai évolué en équipe fanion du BTS. Etant étudiant pendant cette période et étant notamment sur Tarbes en semaine, je ne pouvais pas participer à toutes séances d’entraînement collectives du mercredi soir. Par contre, j’ai pu mettre à profit ce temps libre à viser les poteaux du stade annexe du Stade Bagnérais. Ces entraînements supplémentaires n’ont pu être que bénéfiques. J’ai commencé à buter en junior (j’ai toujours voulu explorer à fond tous ce que propose notre jeu, ce qui m’a notamment amené à occuper plusieurs postes au BTS). Cela ne marchait pas trop mal et profité de la confiance de mes entraîneurs et coéquipiers pour aider dans ce domaine les différentes équipes dans lesquelles j’ai participé. J’ai quand même eu la chance de fréquenter comme coéquipiers quelques très bons buteurs meilleurs que moi (je ne les nommerai pas, ils se reconnaitront!), à qui je laissais bien volontiers la main (ou le pied).
Denis Lourtet au milieu de ses co-équipier, laissant éclater leur joie d'être en Finale dans le couloir menant au vestiaire de Pézenas, après avoir éliminé Chambéry en 1/2 finale.
Demi de mêlée de formation, tu t’installas au centre de la ligne de 3/4. Comment tu as appréhendé ce changement de poste ?
Comme je te l’ai dit plus haut, j’ai toujours aimé ces changements de poste qui m’ont permis de faire évoluer mon jeu et de trouver souvent ma place dans un collectif. Avec beaucoup plus de jambes, j’aurais aimé jouer aux ailes ou à l’arrière. Avec beaucoup plus de muscles, participer aux touches et aux mêlées !!!
Joueur formé au club (et qui a fait toute sa carrière au BS/BTS) que représentait pour toi le fait de joueur en 1ère ?
L’honneur et la fierté d’être le successeur d’illustres figures locales qui ont porté haut le nom de nos 2 citées dans tout l’hexagone. J’ai grandi dans cette atmosphère enfiévré des dimanches à Piquessarry, et toujours essayé dans la mesure de mes moyens de permettre au club de retrouver cet engouement. Les lustres d’antan n’ont certes pas été retrouvé, mais je suis fier de m’être fait une petite place dans l’histoire du club, et cette période a été personnellement remplie d’émotions sportives partagés et d’enrichissement humain.
Tu as connu plusieurs période avec le club (La 1ère division Groupe A (début en 1ère à 18 ans lors de la saison 1988/89) puis le Groupe B et la descente en 2ème Division (1992/94). Enfin le Yoyo entre la Nationale 2 et la Nationale 1 à la fin des années 90/ début 2000 (dernière saison 2000/01 je crois)). Que retiens-tu de tes années en 1ères et de ton parcours au sein de toutes les équipes du club (de l’EdR au Seniors) ?
C’est vrai que les saisons se sont suivies sans vraiment se ressembler, mais elles m’ont permis, je pense, d’apprécier à leur juste valeur les meilleurs moments passés. A quel niveau que ce soit et quel que soient nos performances sportives, ce parcours m’a permis d’apprécier les coéquipiers, entraineurs et dirigeant que j’ai eu la chance de fréquenter. C’est toujours un grand plaisir de revoir ces personnes avec qui j’ai pu partager ces moments. Au bout du compte, la performance sportive atteinte, même si elle est le moteur de notre sport et si elle peut engendrer du plaisir, n’est que secondaire dans mon bilan de parcours sportif.
Y-a-t-il un ou des personnalités (entraîneurs, joueurs, dirigeants) qui t’on particulièrement marqué au BS/BTS ?
Je parlais plus haut des glorieux ainés des années 70/80, auxquels on peut rajouter les coéquipiers (dont d’ailleurs tu fais parti), entraineurs et dirigeants que j’ai pu fréquenter. J’ai toujours apprécié et respecté chacun. Il m’est donc difficile d’en faire sortir un du chapeau…
Sans faire offense à tous, je pense quand même qu’une personne a été très présente et importante dans mon parcours. J’ai pu le voir à l’œuvre sur le terrain de Piquessarry, avant de le retrouver comme entraineur en junior, puis en senior, puis quelques années plus tard comme Président. Il incarne pour moi un modèle de fidélité et de droiture envers du BTS. Il a, comme tous le monde le sait, très mal vécu la dernière saison passée. Je souhaite ardemment que toutes les forces vives du club et de nos 2 citées, à qui cet attachement au BTS est aussi fort, s’associe à lui pour faire vivre et prospérer tous ensemble notre club.
Que deviens-tu ?
Après 15 ans de travail dans des société d’installations et d’études en électricité du bâtiment, Je me suis lancé depuis 2 ans dans une aventure entrepreneuriale personnelle.
J’habite Tarnos, suis marié avec 2 enfants. Nous essayons de participer à la vie associative locale. Pour ma part, j’œuvre avec grand plaisir depuis à peu près 8 ans à l’école de rugby du BTS en essayant de transmettre au mieux aux futurs équipiers du BTS, mon vécu de joueur.
Dernière édition par supermerlu le Mar 8 Juil - 0:16, édité 1 fois
Re: Il y a 20 ans (1994) le BTS finaliste de 2ème Division..... Que sont-ils devenus ???
Grâce à José Foncillas, j'ai pu rentrer en contact avec Jean-Paul Champres afin d'avoir son interview et son ressenti sur ces 3 saisons qu'il commanda (d'après moi) de main de maître !!!
Fin tacticien et véritable meneur d'Hommes, il me semblait impensable de ne pas avoir la vision sur cette saison 1994, de l'un des entraîneurs qui marqua l'Histoire de notre club (ils sont peu à avoir fait disputer une finale à notre club, qui plus est une finale Nationale !!!) et qui marqua (à titre personnel) le supporter/dirigeant que j'étais !!!!
Avant de devenir entraîneur du BTS pour la saison 1991/92 quel fut ton parcours (joueur/entraîneur) ?
Parcours rugbystique : classique cadet, crabos, reichel à l'Aviron Bayonnais, après mon BAC, une année sans rugby pour préparer un concours universitaire difficile, puis équipier premier toujours à l'Aviron années 1969 70 71 72 73 ..... 1973 74, 75 au Boucau-Stade. Puis retour à l'Aviron une saison et entraîneur joueur de l'U.S. Mouguerre 6 saisons. Puis de nouveau de 85 à 88 trois saisons en deuxième division.
Entraîneur BTS de 1991 92 à 94 (3 saisons) puis de 95 à 2003 successivement responsable sportif, entraîneur de l'équipe 1, directeur technique de l'Aviron Bayonnais.
Depuis, Président de l'Association AB rugby qui gère l'école de rugby, les équipes de catégories jeunes, l'équipe espoir et le centre de formation.
Quelles furent les raisons qui t’on poussé à accepter le challenge proposé par le BTS ?
J'avais été sollicité, j'avais récupéré de mes années Mouguerre, je connaissais le club pour y avoir joué deux saisons, même si elles avaient été difficiles. J'habitais le Boucau à deux pas de Pique. Le challenge de faire remonter le BTS m'intéressait, la présence à mes côtés de José Foncillas.
Dans quel état avais tu retrouvé le club lors de ta prise de fonction d’entraîneur en 1992 ?
Club peu structuré reposant sur quelques bénévoles très méritants.
Que retiens-tu de ces 3 saisons au BTS qui débouchèrent sur une remontée en 1ère Division ponctuées par une finale de 2ème division ? Et est-ce qu’il y a des moments clés, lors de ces 3 saisons, qui t’on marqué et qui peuvent expliquer l’excellent parcours effectué en 1994 ponctué par cette finale nationale ?
J'avais dit au président Bady qu'il fallait trois saisons pour construire une équipe performante (expérience précédente).
D'abord, une méthode d'entraînement, une utilisation rationnelle des quelques points forts que nous avions au cours des matchs. Peu de talents, donc importance du collectif.
Nous avons vite obtenu l'adhésion des joueurs à notre projet, les choses se sont mis en place progressivement, pas assez vite pour certains, mais nous avons continué notre route.
Quelques bons joueurs (Bayonnais) nous ont rejoint et se sont très bien intégré et ont amélioré le niveau général du groupe. Très logiquement, ce travail patient à payé la troisième saison où tous les rouages de l'équipe étaient désormais huilés et notre volonté collective de réussir déterminante.
Est-ce qu’un adversaire t’avais particulièrement marqué pendant ces 3 années ?
Non aucun. Pas d'adversaire marquant.
As-tu des regrets sur cette saison 1994 ?
N'avoir pas pu défendre complétement nos chances en finale car ce jour là nous étions diminués par trop de joueurs insuffisamment remis de blessure.
As-tu une anecdote concernant ces 3 années d’entraîneur ?
Je tenais à faire respecter l'horaire de départ du bus. Aussi dès le premier déplacement le car est parti à l'heure dite ..... sans trois joueurs, lesquels, nous ont rattrapé quelques kms plus loin en voiture. Il peut arriver à tout le monde d'arriver en retard ....
J’ai eu la chance d’effectuer des déplacements avec l’équipe 1ère à l’époque (ex. Decazeville). J’ai été marqué par tes « discours » d’avant match dans le bus et tes petits cartons où il y avait tes notes. Sans « trahir » un secret, quelle était l’origine de ces petits cartons ??? !!!!
Le poids des mots reste important pour diriger un groupe. Quant aux petits cartons, c'étaient des emballages de papier toilette... Très pratiques !
Dans ta carrière d’entraîneur, qu’elle place à ces 3 années au BTS ?
Aventure humaine et sportive très positive.
Champres au milieu de ses joueurs, lors de l'échauffement de la 1/2 finale de 2ème Division contre Chambéry à Pézenas. En arrière plan, José donne aussi ses consignes.
Que deviens-tu ?
Comme indiqué plus haut je suis président de l'association Aviron Bayonnais rugby et je suis donc encore dans le rugby jusqu'au cou. Tant que la passion est là ....
Champres et ses joueurs fêtant, dans le couloir menant à leur vestiaire, leur qualification pour la Finale de 2ème Division !!!! Un fort moment de communion pris sur l'instant !!!
Dernière photo, qui a son importance : Champres consolant (sous les regards de son ami Georges Duzan (entraîneur/président fondateur de l'US Baïgorry)) et de Gérard Bourgeois) l'emblématique Bernard Larrède (ancien joueur et pendant + de nombreuses années le secrétaire général du BS/BTS) dans le vestiaire de Mimizan après le match de la montée remporté contre Gujan-Mestras (21 à 12). Bernard Larrède : un dirigeant Historique, dont les larmes de fierté/soulagement en disent long sur l'émotion que cette remontée produisirent chez les dirigeants/supporters de l'époque !!!
Fin tacticien et véritable meneur d'Hommes, il me semblait impensable de ne pas avoir la vision sur cette saison 1994, de l'un des entraîneurs qui marqua l'Histoire de notre club (ils sont peu à avoir fait disputer une finale à notre club, qui plus est une finale Nationale !!!) et qui marqua (à titre personnel) le supporter/dirigeant que j'étais !!!!
Avant de devenir entraîneur du BTS pour la saison 1991/92 quel fut ton parcours (joueur/entraîneur) ?
Parcours rugbystique : classique cadet, crabos, reichel à l'Aviron Bayonnais, après mon BAC, une année sans rugby pour préparer un concours universitaire difficile, puis équipier premier toujours à l'Aviron années 1969 70 71 72 73 ..... 1973 74, 75 au Boucau-Stade. Puis retour à l'Aviron une saison et entraîneur joueur de l'U.S. Mouguerre 6 saisons. Puis de nouveau de 85 à 88 trois saisons en deuxième division.
Entraîneur BTS de 1991 92 à 94 (3 saisons) puis de 95 à 2003 successivement responsable sportif, entraîneur de l'équipe 1, directeur technique de l'Aviron Bayonnais.
Depuis, Président de l'Association AB rugby qui gère l'école de rugby, les équipes de catégories jeunes, l'équipe espoir et le centre de formation.
Quelles furent les raisons qui t’on poussé à accepter le challenge proposé par le BTS ?
J'avais été sollicité, j'avais récupéré de mes années Mouguerre, je connaissais le club pour y avoir joué deux saisons, même si elles avaient été difficiles. J'habitais le Boucau à deux pas de Pique. Le challenge de faire remonter le BTS m'intéressait, la présence à mes côtés de José Foncillas.
Dans quel état avais tu retrouvé le club lors de ta prise de fonction d’entraîneur en 1992 ?
Club peu structuré reposant sur quelques bénévoles très méritants.
Que retiens-tu de ces 3 saisons au BTS qui débouchèrent sur une remontée en 1ère Division ponctuées par une finale de 2ème division ? Et est-ce qu’il y a des moments clés, lors de ces 3 saisons, qui t’on marqué et qui peuvent expliquer l’excellent parcours effectué en 1994 ponctué par cette finale nationale ?
J'avais dit au président Bady qu'il fallait trois saisons pour construire une équipe performante (expérience précédente).
D'abord, une méthode d'entraînement, une utilisation rationnelle des quelques points forts que nous avions au cours des matchs. Peu de talents, donc importance du collectif.
Nous avons vite obtenu l'adhésion des joueurs à notre projet, les choses se sont mis en place progressivement, pas assez vite pour certains, mais nous avons continué notre route.
Quelques bons joueurs (Bayonnais) nous ont rejoint et se sont très bien intégré et ont amélioré le niveau général du groupe. Très logiquement, ce travail patient à payé la troisième saison où tous les rouages de l'équipe étaient désormais huilés et notre volonté collective de réussir déterminante.
Est-ce qu’un adversaire t’avais particulièrement marqué pendant ces 3 années ?
Non aucun. Pas d'adversaire marquant.
As-tu des regrets sur cette saison 1994 ?
N'avoir pas pu défendre complétement nos chances en finale car ce jour là nous étions diminués par trop de joueurs insuffisamment remis de blessure.
As-tu une anecdote concernant ces 3 années d’entraîneur ?
Je tenais à faire respecter l'horaire de départ du bus. Aussi dès le premier déplacement le car est parti à l'heure dite ..... sans trois joueurs, lesquels, nous ont rattrapé quelques kms plus loin en voiture. Il peut arriver à tout le monde d'arriver en retard ....
J’ai eu la chance d’effectuer des déplacements avec l’équipe 1ère à l’époque (ex. Decazeville). J’ai été marqué par tes « discours » d’avant match dans le bus et tes petits cartons où il y avait tes notes. Sans « trahir » un secret, quelle était l’origine de ces petits cartons ??? !!!!
Le poids des mots reste important pour diriger un groupe. Quant aux petits cartons, c'étaient des emballages de papier toilette... Très pratiques !
Dans ta carrière d’entraîneur, qu’elle place à ces 3 années au BTS ?
Aventure humaine et sportive très positive.
Champres au milieu de ses joueurs, lors de l'échauffement de la 1/2 finale de 2ème Division contre Chambéry à Pézenas. En arrière plan, José donne aussi ses consignes.
Que deviens-tu ?
Comme indiqué plus haut je suis président de l'association Aviron Bayonnais rugby et je suis donc encore dans le rugby jusqu'au cou. Tant que la passion est là ....
Champres et ses joueurs fêtant, dans le couloir menant à leur vestiaire, leur qualification pour la Finale de 2ème Division !!!! Un fort moment de communion pris sur l'instant !!!
Dernière photo, qui a son importance : Champres consolant (sous les regards de son ami Georges Duzan (entraîneur/président fondateur de l'US Baïgorry)) et de Gérard Bourgeois) l'emblématique Bernard Larrède (ancien joueur et pendant + de nombreuses années le secrétaire général du BS/BTS) dans le vestiaire de Mimizan après le match de la montée remporté contre Gujan-Mestras (21 à 12). Bernard Larrède : un dirigeant Historique, dont les larmes de fierté/soulagement en disent long sur l'émotion que cette remontée produisirent chez les dirigeants/supporters de l'époque !!!
Re: Il y a 20 ans (1994) le BTS finaliste de 2ème Division..... Que sont-ils devenus ???
Votre "serviteur" va faire un léger break, afin de se ressourcer au Pays et de faire son "annuel "BONJOUR" au temple du Rugby Français "PIQUESSARY" !!!
Mais ce sujet n'est pas pour autant clos.... Aussi, le mois prochain retrouvez d'autres interviews d'autres acteurs de cette formidable épopée "Humaine et Sportive" !!!!
A suivre !!!!
Mais ce sujet n'est pas pour autant clos.... Aussi, le mois prochain retrouvez d'autres interviews d'autres acteurs de cette formidable épopée "Humaine et Sportive" !!!!
A suivre !!!!
Re: Il y a 20 ans (1994) le BTS finaliste de 2ème Division..... Que sont-ils devenus ???
En attendant le 8ème de Finale BTS/Peyrehorade de dimanche, Frédéric Crouzat a accepté de se prêter au jeu des questions/réponses. Merci à lui !!!!
Né à Pau Frédéric Crouzat a débuté le rugby à l'AS Billère. Il arrivé en Benjamin à l'Aviron et fut Vainqueur de la Coupe Gaudermen Cadets en 1982 en compagnie de Jacques Belloc et François Navarron (qui eux aussi firent parti de l'équipe du BTS Finaliste de 2ème Division en 1994). Par la suite Frédéric Crouzat a signé au BS en Junior 2ème année, puis rapidement il joua en 1ère. A la fin de sa carrière, il devint éducateur à l'Ecole de Rugby du BTS où il s'occupa des Poussin en compagnie de Francis Dubert, Robert Escalante, Rémy Desaglier, François Maifredy où votre serviteur. Par la suite il a rejoint l’Ecole de Rugby de l’Aviron Bayonnais. Les parents de Frédéric Crouzat ont longtemps tenu un commerce connu sur la commune du Boucau.
Frédéric Crouzat (à droite) lors du dernier entraînement avant la finale avec (de gauche à droite) Berrouet, Blanc, JC Arretche, Duguine, Mendiboure & Elyzagoyen.
Frédéric, peux-tu nous rappeler ton parcours rugbystique ?
Arrivé au Boucau Stade en Reichel, j'ai la chance de côtoyer l'équipe historique des Yanci, Gaye et Condom et d'être sur la feuille de match pour le dernier 16ème de finale du Championnat de France du BS en 1ère Division face à Brive. Partis quelques saisons sous d'autres cieux (Nice puis Mérignac), je suis revenu en 92 au BTS.
Finaliste de 2ème division en 1994, quels souvenirs gardes-tu de cette épopée ?
De cette saison 93/94 le souvenir qui me reste peut paraître curieux, mais c'est les séances d'entraînement qui ont précédé cette finale.
Le Peyrehorade des frères Dubois et de Yannick Lamour était plus forte que nous. Je crois que nous avons perdu cette finale dans la semaine qui a précédé le match. Cela me faisait enrager mais à quoi bon.
Le jour du match, le stade de Tyrosse plein comme un œuf reste très bon souvenir.
Dès la première attaque de Peyrehorade j'ai voulu défier à l'épaule l'aîné des Dubois, pas le plus talentueux mais le plus gaillard des deux. J'y ai laissé la cuisse ce qui m'a privé de la 3ème mi-temps.
Est-ce qu’une équipe ou un adversaire en particulier t’avait marqué durant cette saison ou les saisons d'avant ?
Durant cette épopée j'ai gardé le souvenir de match d'un autre temps à Pontacq ou à Bizanos ou Vic Bigorre.
Frédéric Crouzat félicité par son entraîneur, José Foncillas, lors de la victoire en 1/2 finale à Pézenas contre Chambéry.
As-tu gardé des contacts avec des joueurs de l’époque ?
J'ai toujours plaisir à retrouver les coéquipiers de l'époque.
Heureusement pour certains qu'il ne reste aucune images hors mis quelques photos jaunies. Je garderai en mémoires les envolées du grand dévoreur d'espace Michel Lassalle.
As-tu des anecdotes sur cette saison qui a marqué l'Histoire du BTS ?
En ce dimanche je retiendrai la remarque de Dominique Arnaud sur cette équipe: Ces bleus de cœur avec le noir de chauffe avait fière allure.
Que deviens-tu ?
De mon côté j'ai retrouvé l'école de rugby qui m'a vu grandir ou je m'occupe de U14. Mon fils qui a fait ses classes à l'Aviron comme moi rejoindra sûrement le BTS la saison prochaine. Peut-être qu'il aura la chance d'écrire une nouvelle page de l'histoire de ce club.
Frédéric Crouzat (en bas à droite au 1er rang en blanc) s'occupa des Poussins du BTS en compagnie de Francis Dubert, Robert Escalante, Rémy Desaglier, François Maifredy où de votre serviteur. Une partie de cette génération disputa la Finale de Reichel B en 2004 (Mathieu Laburthe, David Benouda, Jérémy Horgues ou Laurent Bordato)
A suivre !!!!
Né à Pau Frédéric Crouzat a débuté le rugby à l'AS Billère. Il arrivé en Benjamin à l'Aviron et fut Vainqueur de la Coupe Gaudermen Cadets en 1982 en compagnie de Jacques Belloc et François Navarron (qui eux aussi firent parti de l'équipe du BTS Finaliste de 2ème Division en 1994). Par la suite Frédéric Crouzat a signé au BS en Junior 2ème année, puis rapidement il joua en 1ère. A la fin de sa carrière, il devint éducateur à l'Ecole de Rugby du BTS où il s'occupa des Poussin en compagnie de Francis Dubert, Robert Escalante, Rémy Desaglier, François Maifredy où votre serviteur. Par la suite il a rejoint l’Ecole de Rugby de l’Aviron Bayonnais. Les parents de Frédéric Crouzat ont longtemps tenu un commerce connu sur la commune du Boucau.
Frédéric Crouzat (à droite) lors du dernier entraînement avant la finale avec (de gauche à droite) Berrouet, Blanc, JC Arretche, Duguine, Mendiboure & Elyzagoyen.
Frédéric, peux-tu nous rappeler ton parcours rugbystique ?
Arrivé au Boucau Stade en Reichel, j'ai la chance de côtoyer l'équipe historique des Yanci, Gaye et Condom et d'être sur la feuille de match pour le dernier 16ème de finale du Championnat de France du BS en 1ère Division face à Brive. Partis quelques saisons sous d'autres cieux (Nice puis Mérignac), je suis revenu en 92 au BTS.
Finaliste de 2ème division en 1994, quels souvenirs gardes-tu de cette épopée ?
De cette saison 93/94 le souvenir qui me reste peut paraître curieux, mais c'est les séances d'entraînement qui ont précédé cette finale.
Le Peyrehorade des frères Dubois et de Yannick Lamour était plus forte que nous. Je crois que nous avons perdu cette finale dans la semaine qui a précédé le match. Cela me faisait enrager mais à quoi bon.
Le jour du match, le stade de Tyrosse plein comme un œuf reste très bon souvenir.
Dès la première attaque de Peyrehorade j'ai voulu défier à l'épaule l'aîné des Dubois, pas le plus talentueux mais le plus gaillard des deux. J'y ai laissé la cuisse ce qui m'a privé de la 3ème mi-temps.
Est-ce qu’une équipe ou un adversaire en particulier t’avait marqué durant cette saison ou les saisons d'avant ?
Durant cette épopée j'ai gardé le souvenir de match d'un autre temps à Pontacq ou à Bizanos ou Vic Bigorre.
Frédéric Crouzat félicité par son entraîneur, José Foncillas, lors de la victoire en 1/2 finale à Pézenas contre Chambéry.
As-tu gardé des contacts avec des joueurs de l’époque ?
J'ai toujours plaisir à retrouver les coéquipiers de l'époque.
Heureusement pour certains qu'il ne reste aucune images hors mis quelques photos jaunies. Je garderai en mémoires les envolées du grand dévoreur d'espace Michel Lassalle.
As-tu des anecdotes sur cette saison qui a marqué l'Histoire du BTS ?
En ce dimanche je retiendrai la remarque de Dominique Arnaud sur cette équipe: Ces bleus de cœur avec le noir de chauffe avait fière allure.
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Photo du haut : Frédéric Crouzat reçoit l'accolade par un supporter après la victoire contre Beaumont de Lomagne en 1/4 de Finale à Aire sur Adour.
Photo du bas : "Frédo" Crouzat félicité par le talonneur Didier San-Juan (qui s'était blessé lors du match de la montée contre Gujan-Mestras le dimanche précédent
Photo du haut : Frédéric Crouzat reçoit l'accolade par un supporter après la victoire contre Beaumont de Lomagne en 1/4 de Finale à Aire sur Adour.
Photo du bas : "Frédo" Crouzat félicité par le talonneur Didier San-Juan (qui s'était blessé lors du match de la montée contre Gujan-Mestras le dimanche précédent
Que deviens-tu ?
De mon côté j'ai retrouvé l'école de rugby qui m'a vu grandir ou je m'occupe de U14. Mon fils qui a fait ses classes à l'Aviron comme moi rejoindra sûrement le BTS la saison prochaine. Peut-être qu'il aura la chance d'écrire une nouvelle page de l'histoire de ce club.
Frédéric Crouzat (en bas à droite au 1er rang en blanc) s'occupa des Poussins du BTS en compagnie de Francis Dubert, Robert Escalante, Rémy Desaglier, François Maifredy où de votre serviteur. Une partie de cette génération disputa la Finale de Reichel B en 2004 (Mathieu Laburthe, David Benouda, Jérémy Horgues ou Laurent Bordato)
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